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People and organizations
Tremblay, Sylvie C.R., 1966-
Person · 1966-

Sylvie C.R. Tremblay a travaillé en tant qu'étudiante au Service historique du Ministère de la Défense nationale. Elle faisait partie du programme coopératif de l'Université d'Ottawa, où elle a obtenu son baccalauréat es arts, avec spécialisation histoire. Elle a également rédigé une étude intitulée: "La Marine royale canadienne, 1919-1936".

Grégoire, Pierre
Person · fl.1995

Pierre Grégoire était chargé de rédiger l'historique des unités de la force terrestre de la milice secteur de Québec, des plus connues à celles qui le sont moins.

Capolupo, Patrick, 1968-
Person · 1968-

Patrick Capolupo est historien. Il a complété sa Maîtrise en histoire à l’Université de Montréal en 1995. Sa thèse s’intitule La perception des services secrets américains du militarisme italien, entre 1925 et 1941. Parmi ses projets professionnels, M. Capolupo a effectué des entrevues orales avec des anciens combattants qui ont tous été, à un certain moment dans leur carrière militaire, membres du Régiment de Maisonneuve. Il a aussi préparé un rapport historique pour la Direction histoire et patrimoine sur l’Opération Récupération qui a eu lieu lors de la tempête du verglas au Québec en janvier 1998.

Fournier, Marcel, 1946-
Person · 1946-

Marcel Fournier (1946-) est un historien et généalogiste distingué et auteur de dix-huit publications et d'une cinquantaine d'articles en histoire et en généalogie. Il est considéré un expert de l’histoire de peuplement au Canada. Il a commencé à travailler pour le gouvernement du Québec en 1970 et plus tard il a travaillé pour la Bibliothèque nationale du Québec pendant dix ans. En 1990 il a été nommé membre honoraire national de l’Association Québec-France et en 1995 il a reçu un prix pour son contribution exceptionnel à l’histoire franco-québécoise. Entre 1999 et 2007 Fournier a été président de la Société généalogique canadienne-française. Depuis 2006 il dirige le Projet Montcalm sur la reconstitution des rôles des soldats de Montcalm qui ont combattu en Nouvelle-France lors de la guerre de Sept Ans.

Noël de Tilly, Louis, 1927-
Person · 1927-

Louis Noël de Tilly est né au Québec en 1927, dans un milieu majoritairement anglophone. Après des études à Montréal, il rejoint l'aviation canadienne en 1949 où il prendra du service à titre de navigateur dans les trois commandements opérationnels de l'ARC. En plus, divers stages administratifs lui seront confiés. En 1971, il se retire de l'aviation avant de rejoindre la Commission de la Fonction publique à la suite de l'ouverture d'un poste.
En 1973, il passe au Secrétariat du Conseil du trésor. Noël de Tilly a surtout été responsable de la liaison, mise en oeuvre et suivi du programme des langues officielles dans les ministères et agences fédéraux. C'est pour cette raison que la Direction - Histoire et patrimoine lui a réservé un fonds (91/237) réunissant ses papiers personnels impliquant l'implantation de la Loi sur les langues officielles au Ministère de la Défense nationale ainsi que dans les Forces armées canadiennes.

Coutard, Jérôme
Person · fl.1992-2002

Jérôme Coutard a fait des études conjointes en histoire politique à l’Université du Maine (France) et à l’Université Laval (Québec), pour lesquelles il a obtenu une maîtrise (M.A.) en 1992. L’année suivante, il a reçu un diplôme d’études approfondies de l’Université du Maine. Le sujet de sa recherche porte sur les études stratégiques dans l’espace nord-atlantique. En 1999, il a obtenu un doctorat en histoire (PhD) de l’Université Laval. Son étude touchait aux valeurs, aux représentations collectives et à la culture politique. De 1999 à 2002, il a été chercheur postdoctoral et s’intéressait à l’histoire culturelle. Depuis 1998, il est responsable des cours obligatoires en Études internationales à l’Université Laval. En 2002, il ajoutait à sa charge la direction du projet Veille d’images, qui consiste à concevoir des veilles stratégiques d’images.

Dornic, Isabelle
Person · fl.1998

Isabelle Dornic a été entrepreneure pour la Direction - Histoire et patrimoine.

Saint-Pierre, David
Person · 1977-

David Saint-Pierre est né le 8 juillet 1977. Il a complété son doctorat en histoire en 2005 à l’Université du Québec à Montréal. Il s’est spécialisé dans l’étude du communisme. Il travail présentement comme historien.

Corporate body · 1997

Le 17 janvier 1997, le Bureau du Sénat de Belgique a proposé la création d'une commission spéciale Rwanda lors d'une séance plénière du Sénat. La commission se composerait du Président du Sénat et d'un représentant des groupes politiques au sein du Bureau du Sénat. Le 28 janvier 1997, la composition du Bureau de la commission spéciale Rwanda a été déterminée: M. Swaelen comme président du Sénat, étant président de plein droit, MM. Mahoux et Verhofstadt ont été désignés, respectivement, en tant que premier vice-président et deuxième vice-président, et M. Destexhe a été désigné secrétaire. La commission spéciale était composée en outre de MM. Caluwé et Hostekint, Mme Williame-Boonen, M. Ceder, MM. Anciaux et Jonkheer (avec voix consultative) et Mme Dua (avec voix consultative). Le 23 avril 1997, le Président du Sénat déposa au Bureau du Sénat une proposition visant à instituer une commission d'enquête parlementaire à part entière qui comprendrait quinze membres et qui remplacerait la commission spéciale composée, elle, de huit membres. La proposition fut adoptée sans amendement par le Sénat le 24 avril 1997. La réunion d'installation de la Commission d'enquête eut lieu le 30 avril 1997.
Le Bureau de la Commission d'enquête était composé comme suit: M. Swaelen, président de la Commission de droit, M. Mahoux vice-président, et M. Verhofstadt deuxième vice-président. MM. Mahoux et Verhofstadt furent également désignés secrétaires. Outre les membres du bureau, la Commission d'enquête comprenait M. Caluwé, Mme Thijs, M. Hotyat, Mme Lizin, MM. Goris, Hostekint, Moens, De Decker, Dextexhe, Mme Bribosia-Picard, Mme Williame-Boonen, M. Ceder, M. Anciaux (avec voix consultative), M. Jonckheer (avec voix consultative) et Mme Dua (ave voix consultative). Conformément à la décision du Sénat du 24 avril 1997, la Commission d'enquête avait pour mission "à partir du rapport du groupe ad hoc Rwanda, créé par décision de la Commission des Affaires étrangères du Sénat du 24 juillet 1996, de poursuivre le travail de la commision spéciale Rwanda instituée par le Sénat le 23 janvier 1997. La Commission examine quelles politiques les autorités belges et internationales ont menées, plus particulièrement quelles actions elles ont entreprises et formule éventuellement des conclusions concernant les responsabilités et les mesures qui devraient être prises dans le future." La Commision d'enquête disposait pour remplir sa mission de toutes les compétences visées à l'article 56 de la constitution et dans la loi du 3 mai 1880 sur les enquêtes parlementaires. Le travail de la Commission d'enquête dura huit mois. Le rapport fait au nom de la Commission d'enquête fut publié le 6 décembre 1997.

Person · 1902-

Charles-Marie Boissonnault (1902- ) a été un journaliste formé en histoire, en géographie et en démographie. Il est né à Saint-Blaise, comté de Saint-Jean, province de Québec, le 12 décembre 1902. Il est le fils de Lucien Isaïe Boissonnault, cultivateur, et de Marie Dumais, son épouse en troisièmes noces. Première journaliste canadienne-française, Marie Dumais s’est distinguée également en poésie. Elle a été connue sous les pseudonymes de Berthe d’Iberville et de Solanges.

Charles-Marie Boissonnault a fréquenté les collèges de Saint-Jean et de Valleyfield et fait ses études classiques au collège de Sherbrooke. Il a complété ses études classiques par une année de philosophie à l’université de Montréal. En 1947-1948, il a suivi les cours d’histoire et de méthodologie historique à l’Institut d’Histoire et de Géographie de l’université Laval sous la direction d’André Latreille, de Lyon et l’année suivante sous la direction de Pierre Deffontaine, en géographie humaine.

Le 17 octobre 1931, Charles-Marie Boissonnault épousait Germaine Casgrain, petite-fille, du côté maternel de l’honorable Alfred Mousseau, ancien premier ministre du Québec, et, du côté paternel de P. E. Casgrain (frère de l’historien Raymond Casgrain) historien et ex-député de l’Islet, au Québec. Charles-Marie et Germaine ont eu trois enfants : Charlotte, Germaine et Mireille.

À partir de 1940, Charles-Marie Boissonnault a travaillé comme publiciste au ministère de la Santé de la province de Québec. Il y a acquis une formation de démographe avec Paul Parrot, démographe officiel de la province de Québec. Il a fait une carrière journalistique au journal l’Événement comme chroniqueur judiciaire, secrétaire de rédaction et de publicité, directeur du supplément littéraire et scientifique et directeur des informations. Il a collaboré à l’éditorial sur les questions d’ordre général et sur les questions européennes. Il a également offert ses services aux journaux Le Soleil, Le Devoir, La Presse, ainsi que de nombreux magazines et revues canadiens-français.

Richard, Béatrice
Person · fl.1995-1996

Béatrice Richard est une journaliste québécoise qui a décidé d'étudier les Canadiens français pendant la Deuxième Guerre mondiale. Comme elle fait un doctorat, elle connaît bien les événements et elle a construit les entrevues orales pour prendre connaissance de la mémoire des vétérans.

Person · 1910-1998

Léopold Lamontagne (1910-1998) a été professeur, écrivain, militaire, traducteur, administrateur, annonceur de radio et musicien, principalement dans les régions d’Ottawa et de Kingston, ON. Il est né à Mont-Joli, Québec, le 9e de 13e enfants. Il a étudié au Séminaire de Rimouski, au Collège de Lévis, à l’École normale supérieure de Québec, à l’Université d’Ottawa et à la Sorbonne, à Paris, où il a finit sa thèse de doctorat en 1955, intitulé Arthur Buies, homme de lettres.
Il a commençé sa carrière comme enseignant en 1934, au Séminaire de Rimouski. Il s’est enrôlé dans l’armée en 1939. A partir de 1941, il a travaillé comme traducteur pour l’armée, tout en poursuivant des études universitaires le soir. De 1948 à 1960, il est enseignant de français, et ensuite chef de Département, au Royal Military College, à Kingston et au Collège militaire royal de Saint-Jean, avec une interlude en France, en 1954, pour poursuivre des études. Lors de son séjour à Kingston, Lamontagne est actif au sein de la communauté francophone, mettant sur pied une école et une paroisse desservant cette population.
En 1961, il devient professeur de Lettres françaises à l’Université Laval, et l’année suivante, il accepte le poste de Doyen de la Faculté. Il quitte le service actif avant de déménager à Québec mais reprend son grade de lieutenant-colonel et travaille avec le Corps-école d’officiers canadiens (CÉOC) à Laval. Il retourne à Ottawa en 1967 pour diriger un service d’admission aux collèges et universités. Tout au long de sa carrière, il poursuit son intérêt dans la traduction, et losqu’il prend prend une retraite préliminaire, en 1975, il commence un commerce de service de traduction. Il prend sa retraite définitive en 1991, à l’âge de 81 ans.
En plus de nombreux articles, discours et présentations, il a publié plus d’une douzaine d’ouvrages dont les suivants: Les Archives régimentaires des Fusiliers du Saint-Laurent (1943); Histoire du Royal 22e Régiment (en collaboration avec Charles-Marie Boissonnault, 1964) et Kingston: son héritage français (1995). Léopold Lamontagne est décédé le 21 juin 1998.

Perret, Pierre
Person · fl.2008

Pierre Perret est partiellement à la retraite et opère une petite boutique de souvenirs à Orbec, une ville en Normandie, France.

Person · 1929-

William Alexander Binny Douglas (1929 est un auteur en histoire navale et de l’aviation. Né en Rhodésie du Sud, il étudie en Angleterre et au Canada. Entre 1940 et 1943, il reste au Canada en tant qu’hôte de guerre. Il retourne au Canada en 1947 et étudie à l’Université de Toronto où il obtient un baccalauréat en histoire moderne en 1951. Il joint le University Naval Training Division en 1947 avant d’entrer dans la Marine royale canadienne en 1950. Après avoir servi sur plusieurs navires entre 1954 et 1964, il est nommé officier naval d’état-major au Collège militaire royal de Kingston et professeur associé en études militaires. En 1967, il est affecté au Quartier général des Forces canadiennes (QGFC) où il devient historien à la direction du Service historique. Il est promu commandant et ensuite nommé historien sénior en 1970, puis directeur et directeur général. Avec sa maîtrise de l’Université Dalhousie à Halifax et son doctorat de l’Université Queen’s à Kingston, il a publié des articles sur l’histoire navale et de l’aviation au Canada, en Angleterre et au États-Unis. En 1994, alors qu’il est directeur général, il prend sa retraite mais poursuit ses recherches en histoire navale. En septembre 2001, Le docteur Douglas a accepté un poste d’enseignement à l’Université Duke à Durham en Caroline du Nord.

Sarty, Roger Flynn, 1952-
Person · 1952-

Roger Flynn Sarty (1952-) était le chef de l’équipe d’histoire navale du Service historique (devenu la Direction - Histoire et patrimoine en 1996) du Quartier général de la Défense nationale (QGDN). Né à Halifax en Nouvelle-Écosse, il étudie à l’Université de Toronto où il obtient son baccalauréat en histoire en 1975. Il poursuit ses études universitaires en histoire et obtient sa maîtrise de l’Université Duke, en 1976, et termine son doctorat à l’Université de Toronto en 1982. Spécialiste en histoire militaire, il est l’auteur des livres “The Maritime Defence of Canada”, “ Le Canada et la Bataille de l’Atlantique ” et co-auteur de “Tin Pots and Private Ships: Canadian Naval Forces and German Sea Raiders, 1880-1919”, “Un pays dans la gêne : le Canada et le monde en 1939 ” et “Guardian of the Gulf: Sydney, Cape Breton and the Atlantic Wars”.

Beauregard, Claude, 1957-
Person · 1957-

Claude Beauregard, un historien, a été employé militaire du Service historique du Ministère de la Défense nationale de 1992 à 1996. Durant les années 1992 et 1993, il a entrepris des recherches sur le rôle du Canada dans le maintien de la paix et a donc accumulé des matériaux écrits diversifiés sur le maintien de la paix en général ainsi que sur le Groupe d’assistance des Nations Unies pour la période de transition (GANUPT) en particulier.
Il a complété son Doctorat en 1995 et a poursuivi des études post doctorales au Département d’Histoire de l’Université Laval. Son principal champ de recherches professionnelles est le contrôle et la manipulation de l’information au XXe siècle.
De plus, Claude Beauregard a été membre de l’exécutif de la Société historique du Canada, chercheur supérieur à l’Institut canadien des Études stratégiques et il a aussi été commissaire à la Commission canadienne d’histoire militaire.

Corporate body · fl.1971-2002

Le Comité ministériel sur les langues officielles au sein du ministère de la défense nationale et dans les Forces armées canadiennes se leva de l'inquiétude sur la mesure dans laquelle le français était utilisé et le degré auquel les francophones étaient adéquatement représentés dans les forces armées et dans le ministère de la Défense nationale (MDN). Il a été chargé d'examiner le plan directeur de mise en œuvre du MDN portant sur la période 1987 à 2002 et de chercher des moyens pour atteindre les objectifs plus rapidement. Le Comité a également été invité identifier les secteurs dans les deux composantes militaires et civiles du ministère où la participation francophone devrait être améliorée.

Corporate body · 1996

Le commandant du Commandement de la Force terrestre, le lieutenant-général Maurice Baril, a annoncé en juillet 1996, une commission d'enquête pour éclairer les enjeux et formuler des recommandations pour une action appropriée et enquêter sur les défaillances possibles en matière de leadership, de commandement et de contrôle dans un groupe de combat connu sous le nom CANBAT 2 en Bosnie.

CANBAT 2, basé sur 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC), y compris des sous-unités du Royal 22e Régiment, d’artillerie, du génie et de divers éléments de soutien, a servi dans la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU), en Bosnie-Herzégovine entre octobre 1993 et mai 1994. A la fin de la tournée, des allégations ont été soulevées à propos de mauvaise conduite de la part des membres de l'unité de Bakovici hôpital, à savoir, l'abus d'alcool, l'abus des patients, l'inconduite sexuelle et les activités du marché noir. Au cours des enquêtes ultérieures d'autres préoccupations ont été soulevées à propos de l'état de l'efficacité de la discipline et de l'ensemble de l'unité qui ont abouti à la commission d'enquête. Des enquêtes sommaires sur la disparition d'une mitrailleuse de calibre .50 et l'inaction alléguée de soldats canadiens lors de la mort d'un soldat serbe ont été intégrés à la commission d'enquête qui a remis son rapport le 15 novembre 96.

La conclusion générale de la Commission d'enquête était que le Groupement tactique du CANBAT 2 avait l'étoffe d'une bonne unité, mais a connu plusieurs problèmes, principalement en raison de l'inexpérience ou de l'inefficacité de certains membres clés du personnel. Les principales allégations d'inconduite ont été étudiées. Il y avait une faute professionnelle de la part de certains individus qui ont fraternisé avec les infirmières et les interprètes, y compris la consommation d'alcool et le sexe consensuel; le rasage d'une patiente par un soldat a eu lieu et le soldat n'a pas été traitée par des mesures disciplinaires appropriées à l'époque, il y a eu l'abus d'alcool par un certain nombre de membres de CANBAT 2, un certain nombre de personnes étaient violentes à l'égard de certains patients et une en particulier. La plupart des abus d'alcool et le comportement inacceptable s'est produit dans les éléments du Royal 22e Régiment qui étaient sous le commandement du groupement tactique.

Corporate body · 1968-

Les Forces canadiennes (FC), officiellement les Forces armées canadiennes, forment les forces armées unifiées du Canada, telles que constituées par la Loi sur la défense nationale. Cette institution consiste en trois branches principales : le Commandement maritime (MARCOM), le Commandement de la Force terrestre (LFC) et le Commandement aérien (AIRCOM). Ces dernières sont supervisées par le Conseil des Forces armées, présidé par le Chef d’état-major de la Défense. Au sommet de la pyramide du commandement se trouve le Commandant-en-chef, qui est toujours le monarque régnant sur le Canada, soit présentement la reine Élizabeth II, représentée par le Gouverneur général. La présente incarnation des Forces canadiennes date du 1er février 1968 quand la Marine royale du Canada, l’Armée canadienne et l’Aviation royale du Canada furent intégrés dans une structure unifiée. En 2009, les Forces sont financées au niveau d’environ 20 milliards de dollars par années, ce qui place le Canada au 16ème rang mondial, au 74ème pour la taille (selon le personnel total) et 58ème en ce qui concerne le personnel actif. Elles comptent environ 66000 membres, sans compter les quelques 26000 réservistes. Ces individus servent sur plusieurs bases situées dans toutes les régions du pays et sont régis par les Ordonnances et règlements royaux applicables aux Forces canadiennes ainsi que par la Loi sur la défense nationale.

Pariseau, Jean, 1924-
Person · 1924-

Jean Pariseau (1924-) a servi dans l’Aviation Royale du Canada et ensuite dans l’Armée canadienne avant de devenir historien en chef à la Direction du service historique. Né à Montréal en 1924, il déménage plus tard en Alberta où il complète son éducation élémentaire avant de poursuivre son cours classique au Collège Saint-Jean à Edmonton. Il s’enrôle dans l’Aviation royale du Canada (ARC) comme pilote en 1943. En raison d’un surplus d’aviateurs, il demande une mutation à l’infanterie et devient sergent- instructeur avant d’être licencié en 1946. Durant la Guerre de Corée, il s’enrôle de nouveau, reçoit une commission d’officier et est mute à l’armée régulière avec le régiment Princess Patricia’s Canadian Light Infantry à Calgary. Il sert ensuite en Allemagne, à l’École royale canadienne d’infanterie ainsi qu’au Congo belge en 1960 au sein des troupes de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

En 1966, il est muté au Quartier Général de la Défense Nationale (QGDN) à Ottawa à titre d’officier d’état-major, puis il se retrouve à nouveau au sein des troupes de l’ONU à Chypre en 1968. Au cours des années 1970, Jean Pariseau s’oriente vers l’histoire militaire et est muté au Service Historique de la Défense Nationale où il participe à la rédaction de premier tome de l’histoire militaire de l’ARC. Entre temps, il se mérite une maîtrise en histoire de l’Université d’Ottawa. Licencié des Forces armées en 1973, il travaille d’abord au bureau du Commissaire aux langues officielles avant de revenir au Service historique de la Défense Nationale à titre d’historien en chef de la section francophone nouvellement créée. Il occupe ce poste jusqu’en 1989, date à laquelle il prend sa retraite. Dans l’intervalle, il prépare une étude détaillée sur le bilinguisme au sein du Ministère de la Défense Nationale et il obtient un doctorat ès lettres en histoire du Centre d’études d’histoire militaire et de la Défense nationale à l’Université Paul Valéry, à Montpellier en France.

Sa thèse s’intitule : Les Forces armées et le maintien de l’ordre au Canada, 1867-1967: un siècle d’aide au pouvoir civil. En plus d’avoir rédigé, commenté et traduit plusieurs articles et ouvrages publiées, Jean Pariseau a également été président de la Commission canadienne d’histoire militaire et membre fondateur du Comité de bibliographie de la Commission internationale d’histoire militaire.