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People and organizations
Moriceau, Christophe
Corporate body · fl.2015

Christophe Moriceau est un plongeur et un historien qui s’est concentré sur l’histoire maritime. Il a également écrit l’article « U 165 septembre noir sur le Saint-Laurent ». Il vit présentement, en 2015, à Saint-Avertin, France.

NovaQUINTech
Corporate body · 1991-1997

Pour plus d'information sur la compagnie NovaQUINTech, veuillez voir la notice d'autorité pour la société Camions Pierre Thibault Inc.

Corporate body · 1905-1970

Edouard Gaston Deville, arpenteur général, a recommandé l’établissement d’un observatoire permanent à Ottawa, en 1887 (Hodgson, 8). Une des raisons qui motivaient cette recommandation était de disposer d’un lieu central pour conserver et maintenir en bon état de fonctionnement un certain nombre d’instruments astronomiques dispendieux de qualité (Hodgson, 9). Ainsi, un premier observatoire a été construit sur la rue Cliff, à Ottawa, en 1890. On y trouvait des instruments de passage et un télescope équatorial de 6 po utilisé pour déterminer l’heure et la longitude. L’observatoire était jugé plutôt médiocre, et le personnel de la Direction de l’astronomie du ministère de l’Intérieur a fait pression pour la construction d’un observatoire national (Hodgson, 9-10).

C’est l’architecte en chef du Dominion David Ewart qui a conçu ce qui allait devenir l’Observatoire fédéral à Ottawa sur les terrains de la Ferme expérimentale centrale du ministère de l’Agriculture. Le bâtiment a été achevé en 1905. À son ouverture, l’observatoire comptait 31 employés (Hodgson, 25). L’instrument principal, un télescope réfracteur de 15 po, était à l’époque le plus grand au Canada. William Frederick King, alors astronome en chef du ministère de l’Intérieur, a été le premier directeur de l’observatoire.

En 1918, l’Observatoire fédéral d’astrophysique de Saanich a ouvert ses portes en Colombie-Britannique, lequel abritait un télescope de 72 po afin d’y effectuer des observations qui allaient au-delà des capacités de l’Observatoire fédéral d’Ottawa.

L’Observatoire fédéral demeurait toutefois l’endroit où était menée de la recherche scientifique en astrophysique et en sciences connexes. La découverte de la « Planète X », en 1928, a été une des réalisations les plus notoires. L’observatoire avait également des applications plus courantes, comme la mesure du temps. En vertu d’un décret adopté le 28 août 1941, l’heure établie à l’Observatoire fédéral est devenue l’heure officielle pour les besoins officiels du Dominion.

Pendant son existence, l’Observatoire fédéral a relevé de ministères et d’agences continuellement changeants. En 1936, le ministère de l’Intérieur a été dissous et un nouveau ministère des Mines et des Ressources a été mis sur pied. C’était alors la Direction de l’arpentage et de l’ingénierie qui devenait responsable de l’observatoire. Le changement de structure a permis de consolider les activités en sismologie et en magnétisme terrestre. En 1947, les observatoires fédéraux ont été regroupés en un des huit bureaux de la Direction des mines, des forêts et des services scientifiques. L’observatoire comprenait alors cinq divisions : astronomie de position, physique stellaire, magnétisme terrestre, sismologie et gravité. En janvier 1950, après une nouvelle restructuration, c’est le ministère des Mines et des Relevés techniques qui est devenu responsable de l’observatoire.

En 1966, le ministère de l’Énergie, des Mines et des Ressources a été créé, et l’Observatoire fédéral a été intégré au groupe des mines et des géosciences. Dans le rapport annuel de 1966-1967 de ce ministère, on lit que la Direction des observatoires s’occupait alors de deux principales disciplines : l’astronomie et la géophysique. Une nouvelle division – Astronomie Ottawa – a alors vu le jour, qui comprenait les anciennes divisions d’astronomie de position et de physique stellaire. Il y avait également trois divisions axées sur la géophysique.

En 1970, le Conseil national de recherches est devenu responsable des fonctions d’observation solaire et de l’heure; l’observatoire et ses équipements ont par la suite été utilisés principalement pour des démonstrations publiques. En 1974, le télescope a été transféré au Musée des sciences et de la technologie du Canada et Mary Grey, une des dernières membres du personnel de l’observatoire toujours en poste, a intégré l’équipe du musée en tant que responsable de la division de l’astronomie.

Orenda Engines Limited
Corporate body · 1955 -

Pour plus d'information sur la compagnie Orenda Engines Limited, veuillez voir la notice d'autorité pour la société Hawker Siddeley Canada Limited.

Corporate body · 1947-2013

Otto Pick et Marie Jakesova se sont mariés en 1935 dans la province de Bohême, en République tchèque. Trois ans plus tard, pressentant la menace de la guerre, ils ont immigré au Canada avec leur fils et la sœur de Marie. Ils ont commencé leur vie au Canada sur une ferme au sud de Caledonia, en Ontario. La terre n’était pas fertile, et la famille a donc déménagé à Streetsville (maintenant Mississauga), en Ontario, en 1940. Otto s’est trouvé du travail dans des ateliers de mécanique avant d’établir la Tomart Machine Shop, sur la rue King. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Otto est revenu à ses racines d’agriculteur et a intégré le groupe Greenland Permanent Pastures. En 1947, il a décidé d’établir sa propre entreprise qu’il a baptisée Otto Pick Agricultural Services. Au début, l’entreprise n’avait qu’un seul fournisseur, Middlesex Seeds of London; les commandes étaient livrées par voie ferroviaire à la gare la plus près, et le paiement s’effectuait au comptant, sur réception. À l’époque, Otto Pick était le seul représentant commercial de l’entreprise. La compagnie a déménagé dans des nouveaux locaux plus spacieux, en 1950, sur la rue Yonge, à Richmond Hill, toujours en Ontario, puis un entrepôt et de l’équipement de mélange ont été ajoutés aux installations, en 1952. Des vendeurs ont également été engagés pour desservir des régions de l’Ontario et du Québec. Marie Pick s’occupait des livres, notant les commandes des vendeurs, les dates de livraison, les prix, le poids des marchandises ainsi que tous les autres renseignements sur les commandes, les clients et les transactions bancaires. Otto Pick est décédé en 1959. Après son décès, Marie et ses fils, Martin et Tom, ont continué d’exploiter l’entreprise, laquelle a été renommée Otto Pick and Sons Seeds Limited, en 1962. L’entreprise s’est dotée d’une petite usine de réception et de nettoyage à Winnipeg, au Manitoba, en 1964. Deux ans plus tard, elle a fait l’acquisition de la Southern Ontario Seed Company de New Dundee, en Ontario, un achat qui l’a fait entrer dans le marché des semences de maïs. En 1969, Pick and Sons a fait construire un entrepôt de distribution à Saint Hyacinthe, au Québec, et l’année suivante, a établi la Pickseed West à Albany, en Oregon, en partenariat avec W. Kent Wiley. L’entreprise a pris encore plus d’expansion dans les années 1980, en faisant l’acquisition des services de semences de Maple Leaf Mills (Hogg & Lytle), du groupe Roberts Seeds, Agway Inc. (à Albany, en Oregon), des actifs canadiens d’AgriBiotech, dont Oseco Inc. et Rothwell Seeds Inc., de Seed Research (Corvallis, Oregon), et de Farm Pure Seeds de Nipawin, en Saskatchewan. Un centre de distribution a été établi à Sherwood Park, en Alberta, en 1986, suivi d’un entrepôt à Abbotsford, en Colombie-Britannique, en 1997. Pendant cette période d’expansion, le siège social de l’entreprise a été déplacé à Lindsay, en Ontario, en 1993. Avec toutes ces acquisitions, ses revenus combinés ont fait du Pickseed Group of Companies l’acteur le plus important au Canada dans le domaine des semences de gazon et de plantes fourragères, et une des cinq plus importantes entreprises au monde dans ce secteur. Le groupe Pickseed a été vendu, en 2013, à l’entreprise DLF Trifolium Landboforingers, mieux connue aujourd’hui sous le nom de DLF Pickseed Canada.

Pierre Thibault Canada Ltée
Corporate body · 1908-1979

Pour plus d'information sur la compagnie Pierre Thibault Canada Ltée, veuillez voir la notice d'autorité pour la société Camions Pierre Thibault Inc.

Corporate body · 1989-

Le Regroupement des éditeurs canadiens-français (RÉCF). Fondé en 1989, sous la direction générale de la Fédération culturelle canadienne-française; direction générale autonome, 2001. Regroupement de seize éditeurs francophones, répartis à travers sept villes dans quatre provinces, dont trois au Nouveau-Brunswick, neuf en Ontario, deux au Manitoba et un en Saskatchewan. Siège social à Ottawa. Mission : au début, permettre aux éditeurs francophones actifs à l'extérieur du Québec, de se regrouper afin de mener des actions concertées, tant sur le plan de la promotion et de la commercialisation, stand à certains salons du livre (Montréal, Québec, Outaouais), programme de commercialisation au Québec; par la suite, promotion, représentation politique et développement professionnel. Activités : campagne de promotion annuelle (Accents du Canada français), coordonne la participation des éditeurs à plusieurs salons du livre, collabore avec différents événements littéraires au Québec et au Canada français; diffusion, catalogue grand public (Livres, Disques, Etc.); site Internet, accès à tous les fonds littéraires des éditeurs membres. Structure : Bureau de direction de quatre personnes, élus par les éditeurs membres, qui assurent une représentation dans les trois grandes régions visées par le RÉCF : l'Atlantique, l'Ontario et l'Ouest, 2005; équipe de quatre personnes, Ottawa; un agent commercial et une relationniste, Montréal (Bureau de Zof Montréal). Partenaires : Conseil des Arts du Canada, Ministère du Patrimoine canadien; Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes, Société Radio-Canada; partenaires associés, Association des auteurs et auteures de l'Ontario français, Association nationale des éditeurs de livres, Association pour l'exportation du livre canadien, Fédération culturelle canadienne-française; Festival international de littérature, Festival international de poésie de Trois-Rivières, Maison de la poésie; Union nationale des écrivains québécois. Sources : RÉCF [site Web], www.recf.ca; dossier d'offre de don, histoire administrative, liste des dossiers.

Corporate body

Regroupement des intervenantes et intervenants francophones en santé et en services sociaux de l'Ontario. Colloques sur l'état des services en français en Ontario organisés par l'Association canadienne-française de l'Ontario, en juin 1987 et en novembre 1988. À la suite du Grand Rassemblement pour l'entrée en vigueur de la Loi de 1986 sur les services en santé en Ontario, le 18 novembre 1989 à Toronto, embauche de deux consultants et mise sur pied d'un comité consultatif pour définir la mission et les objectifs du Regroupement. Installation du secrétariat du Regroupement à Toronto en novembre 1990. Congrès de fondation du Regroupement, le 12 et 13 novembre 1993, avec l'élection d'un premier conseil d'administration avec Omer Deslauriers à la présidence. Mission : « promouvoir le communication entre les membres et les aider à contribuer à l'amélioration de la prestation des services en français en Ontario ». Objectifs : 1) « mettre en place un solide réseau d'échanges d'information à l'échelle provinciale »; 2) « favoriser la tenue d'activités de formation et l'élaboration d'outils linguistiques »; 3) « servir de porte-parole afin de promouvoir les intérêts des membres en ce qui a trait à la santé et les services sociaux »; 4) « offrir un appui administratif et organisationnel aux membres ». Composition : membres individuels et associations professionnelles francophones dans les domaines de la santé et des services sociaux. Effectifs : Regroupement des audiologistes et orthophonistes francophones de l'Ontario (RAOFO), Regroupement des diététistes francophones de l'Ontario (RDFO), Association des éducatrices et éducateurs francophones des services à l'enfance de l'Ontario (AEFSEO), Regroupement des ergothérapeutes francophones de l'Ontario (REFO), Regroupement des hygiénistes dentaires francophones de l'Ontario (RHDFO), Groupe des infirmières et infirmiers francophones de l'Ontario (GIIFO), Regroupement des physiothérapeutes francophones de l'Ontario (RPFO), Association francophone des psychologues de l'Ontario (AFPO), Regroupement francophone des techniciennes et techniciens en éducation spécialisée de l'Ontario (RFTESO), Association des travailleuses et travailleurs sociaux de l'Ontario (ATTSO, comité francophone). Source : Historique du Regroupement, 2000.

Corporate body · novembre 1980

La Société franco-ontarienne d'histoire et de généalogie (SFOHG) est fondée en novembre 1980. À l'initiative de Jean-Claude Imbeault et Yvette Bigras lors d'une rencontre au congrès de l'Association canadienne-française de l'Ontario, l'idée de créer une société généalogique franco-ontarienne est lancée. LA SFOHG est le premier organisme à but non lucratif à recevoir une charte ontarienne en français le 21 avril 1981. Le premier conseil d'administration au niveau provincial se tient en juin 1981 et son lancement officiel à lieu en novembre 1981. La mission de la SFOHG a pour but de valoriser la fierté et l'appartenance aux origines et au patrimoine franco-ontarien. Pour ce faire, la Société a développé des outils sur mesure pour ses membres : des centres de recherches généalogiques, des publications des répertoires des registres de paroisses et de cimetières, et également des ouvrages écrient par ses membres sur la communauté franco-ontarienne relatant la création et le développement de l'Ontario et du pays en général. La Société publie son propre bulletin Le Chaînon dès 1983. La SFOHG organise aussi des rencontres et des colloques afin de favoriser l'échange entres ses membres, en plus de collaborer avec d'autres organismes concernés par l'histoire et la généalogie tant en Ontario, au Canada et à l'étranger. La SFOHG est composée de treize sociétés régionales avec plus de 1200 membres à travers l'Ontario qui désirent exprimer leur fierté et leur attachement à leurs origines. Sa structure administrative est composée d'un Conseil d'administration provincial de 16 membres et d'une centaine de bénévoles chapeauté par une direction générale. La Société est financée par certains organismes publics et parapublics, dont le Ministère de la Culture de l'Ontario et Patrimoine canadien. Elle a reçu le statut d'organisme provincial de protection du patrimoine le 25 juin 1987. La Société est l'un des trois organismes communautaires majeurs du secteur du patrimoine en Ontario français, avec le Regroupement ders organismes du patrimoine franco-ontarien et le Centre franco-ontarien de folklore (Sudbury). Sources : site Web de la SFOHG, listes des documents de la Société; Jean-Yves Pelletier « La Société franco-ontarienne d'histoire et de généalogie : vingt ans d'histoire (1981-2001) », 2002.

Corporate body · 1979-03-15 -

La Société historique de la Région de Pierreville fut constituée le 15 mars 1979 en tant que association personnifiée (organisation civique et amicale). La Société s’attache à conserver les traces du patrimoine de la région.

Corporate body · 1925 - 1975-06-23

Les avantages des ondes radio courtes, par rapport aux ondes longues, pour l’émission de télégrammes sont devenus évidents dès le début des années 1920. Le gouvernement britannique a décidé d’établir un réseau télégraphique, le « Imperial Wireless Chain », pour relier tout l’empire britannique. La compagnie Marconi’s Wireless Telegraph Co. Ltd. et sa filiale canadienne, la Marconi Wireless Telegraph Co. of Canada (qui deviendra la Canadian Marconi Co. en 1925), ont établi une station émettrice à Drummondville, au Québec, ainsi qu’une station de réception à Yamachiche, près de Trois-Rivières, également au Québec. Les télégrammes et les télex reçus par la station, pour distribution au Canada, étaient retransmis à des entreprises de télécommunications déjà en place à Montréal. La station de Yamachiche a également servi de poste de recherche, de réparation et de fabrication d’équipement radio pour Marconi.

Les services de télégraphie sans fil reliant Londres au Canada, et même à l’Australie, ont vu le jour en 1926. Avec les percées technologiques en téléphonie, les services radiotéléphoniques entre Londres et le Canada ont été ajoutés au réseau en 1932. Le réseau s’est peu à peu élargi vers d’autres destinations, et les radiotélécopies, surtout pour l’envoi de téléphotos, ont été possibles vers la fin des années 1930.

Après la Seconde Guerre mondiale, il a été décidé que les télécommunications internationales du Canada devaient être gérées par un organisme gouvernemental plutôt qu’une compagnie privée. La Société canadienne des télécommunications transmarines (SCTT), une société d’État, a donc été établie en 1950 pour prendre en charge les installations du groupe Marconi. Cela a mené à l’installation de nouveaux récepteurs à la station de Yamachiche. Des circuits de télétype et de radiotélétype (RTT) ont été mis en place pour assurer de nouveaux liens vers l’Allemagne, la France, l’Italie et les Bermudes. La SCTT a également établi un service de télécommunications sans fil vers l’Amérique du Sud et l’Europe. En 1968, la SCTT a atteint son apogée, administrant six réseaux radiotéléphoniques et neuf réseaux de radiotélétype.

Les avancées technologiques ont continué de changer le domaine des télécommunications. Des câbles sous-marins de haute capacité qui transportaient des canaux multiples de transmission de la voix et des données, comme le câble TAT-1 entre le Royaume-Uni et le Canada, ont été inaugurés en 1956. Au milieu des années 1960, l’arrivée de la communication satellite commerciale a diminué davantage le rôle des stations de Drummondville et de Yamachiche. Lorsque les services de télécommunications sans fil ont cessé, le 23 juin 1975, seule la ligne vers le Groenland était toujours active. Cette même année, la SCTT est devenue Téléglobe Canada. Le bâtiment qui abritait la station de Yamachiche est alors passé aux mains d’un fabricant de meubles. En 2011, l’immeuble a été détruit par un incendie.

Corporate body · 1874-1953

C’est une fonderie établie en 1844 par P.C. Van Brocklin à Brantford, en Ontario, qui a donné lieu aux diverses entreprises Waterous. Cette fonderie fabriquait des poêles et des charrues jusqu’à l’arrivée de Charles H. Waterous (1814-1892), machiniste et fondeur, qui a tôt fait d’élargir la gamme de produits pour y inclure des scieries, lesquelles sont devenues le produit phare de la Brantford Engine Works Co. Waterous a été le premier à introduire la scierie en ligne droite, un outillage qui a été vendu par milliers partout dans le monde. La compagnie fabriquait également des machines à vapeur portatives. En 1874, Waterous et ses fils sont devenus propriétaires de la scierie, qu’ils ont renommée Waterous Engine Works Co. En 1877, Waterous a obtenu le droit de fabriquer la machine à vapeur verticale Champion, qui était très populaire auprès des agriculteurs. Bien que Waterous avait mis au point une version de l’appareil avec moteur de traction, en 1890, l’entreprise a commencé à fabriquer des moteurs de traction plus conventionnels (très populaires jusqu’à ce que la demande chute et que la compagnie cesse de les fabriquer, en 1911). En 1887, la compagnie avait un bureau à Winnipeg, et deux des fils Waterous ont établi une usine à St. Paul, au Minnesota, pour la fabrication de matériel de pompiers pour les villes de l’Amérique du Nord. En 1929, la compagnie a acheté la société Edmonton Iron Works, dont les installations sont devenues le siège social de la Waterous pour tout l’ouest du Canada.

La société Waterous a prospéré pendant tout le début et le milieu du vingtième siècle grâce à l’ajout au portefeuille de matériel de construction de routes. Elle a également fait l’acquisition de brevets visant des broyeurs de pulpe de bois, ce qui, avec la fabrication de filtres, de triturateurs et de cuves, lui a conféré une place prédominante dans l’industrie des pâtes et papiers. Après la Seconde Guerre mondiale, la famille Waterous a vendu sa participation majoritaire dans la compagnie à la Modern Tool Works, à Toronto. La société Koehring Co., un fabricant américain de matériel de construction et de foresterie, a acheté la Waterous Company en septembre 1953, qui est alors devenue la Koehring-Waterous Ltd. En 1988, Koehring-Waterous a été acquise par la société Timberjack Ltd., un fabricant de matériel de récolte forestière situé à Woodstock, en Ontario. Les dernières années de production de l’usine Waterous ont été consacrées à la fabrication de débusqueuses, de treuils et d’autre équipement d’exploitation forestière. En 1991, Timberjack a été achetée par Rauma Repola, un conglomérat finnois ayant des intérêts commerciaux dans l’équipement de construction et le matériel forestier. Le 6 octobre 1992, la fermeture de l’usine Koehring-Waterous est annoncée. Tout le matériel d’usine a été vendu aux enchères en février 1993, et les bâtiments ont été rasés en 1994.

Corporate body · 1974-

Le Comité consultatif pour la formation à l'enseignement a été créé suite aux conditions d'une entente conclue avec le ministère de l'Éducation de l'Ontario, le 1er septembre 1974. Ce Comité a compétence pour faire des recommandations au Sénat sur les sujets touchant le programme de formation aux enseignants.

Franco-Femmes
Corporate body · 1977 - 1994

Association féministe à but non lucratif, Franco-Femmes regroupait des Franco-Ontariennes de la région de Hearst et de Kapuskasing. Le groupe, qui voit le jour en 1977, fonctionnait par consensus et avait comme mandat de promouvoir l’amélioration de tous les aspects de la vie des femmes du nord de l’Ontario qui, en raison de leur isolement géographique, culturel, social et économique, avaient des préoccupations distinctes. Pour atteindre leurs objectifs, les membres de Franco-Femmes tentèrent de sensibiliser les femmes de la région en organisant diverses activités. En plus de leur chronique bimensuelle dans le journal Le Nord, elles organisaient notamment les rencontres annuelles Au Féminin, ainsi que des activités pour célébrer le 8 mars, journée internationale de la femme. C’est à la suite de la rencontre Au Féminin de 1979 que le groupe marraine la fondation de l’Association Parmi-Elles. En 1985, Franco-Femmes met aussi sur pied l’Escale, un centre de ressources, qui avait comme objectif de favoriser l’amélioration de la condition féminine en travaillant à l’obtention de services pour les femmes de toute la région.

Regroupement féminin ayant comme objectif de favoriser l’indépendance économique des femmes, l’Association Parmi-Elles œuvre, dès le départ, à la création et au soutien d’une petite entreprise pouvant fournir de l’emploi stable aux femmes de la région. L’association reçoit, au début des années 1980, des subventions pour mener des études de faisabilité pour l’établissement d’une entreprise locale qui serait gérée par des femmes. L’association propose officiellement un projet de serres commerciales en 1981. Le projet va de l’avant grâce aux efforts de l’association qui réussit à trouver plus de 70 investisseurs locaux. La Maison Verte, une serre destinée à faire pousser des semis pour le reboisement, est incorporée à l’automne 1982. Toujours en activité aujourd’hui, La Maison Verte a contribué à l’économie régionale tout en créant des emplois destinés aux femmes.