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Personne/organisation
Davies, Frank Thomas, 1904-1981
Personne · 1904-08-12 - 1981-09-23

Frank Thomas Davies est né le 12 août 1904 à Methyr Tydfil, au pays de Galles; il était le fils de Richard Davies, un directeur d’école, et de Jessie Starr Davis, une institutrice. Il a fréquenté les écoles locales puis le Collège universitaire du pays de Galles, à Aberystwyth, pour étudier la physique. Après avoir obtenu son baccalauréat ès sciences en 1925, il est allé en Saskatchewan où il a occupé divers postes avant de devenir démonstrateur en physique à l’Université de la Saskatchewan. Ce travail l’a incité à reprendre ses études, à l’Université McGill cette fois, où il a fait une maîtrise en sciences, en 1928.

En 1928, il a été choisi par l’amiral Richard E. Byrd pour faire partie de sa première expédition dans l’Antarctique, de 1928 à 1930, en tant que physicien responsable de la collecte de données terrestres et atmosphériques. L’expédition comportait des volets typiques de telles expéditions – efforts physiques extrêmes et utilisation de traîneaux à chiens – mais aussi de nouveaux éléments, comme le recours à la radio et à des aéronefs. Comme tous les autres membres de l’expédition, il a reçu la médaille d’or du Congrès (États-Unis) en 1930. Son expérience l’a amené à diriger la deuxième expédition polaire canadienne, de 1932 à 1933, jusqu’à Chesterfield Inlet, dans les Territoires du Nord-Ouest (maintenant Igluligaarjuk, au Nunavut). Les données scientifiques recueillies pendant cette expédition ont été publiées en deux volumes intitulés Canadian Polar Year Expeditions, 1932-33.

Après avoir travaillé pour l’Institut Carnegie à Washington sur le magnétisme terrestre, Frank Davies est devenu directeur de l’Observatoire géophysique Carnegie à Huancayo, au Pérou. Il a vécu avec sa femme et ses deux enfants à l’observatoire de 1936 à 1939.

Il est revenu au Canada au début de la Seconde Guerre mondiale et a intégré le Conseil national de recherches du Canada. Il a été affecté à la Marine royale canadienne et à la Marine royale britannique pour faire des recherches sur l’application de données ionosphériques en détection radioélectrique à haute fréquence et en radiogoniométrie. Il a été membre du Comité canadien sur la propagation des ondes radioélectriques, de 1944 à 1946, qui est devenu le noyau du Laboratoire de radiophysique (RPL) du Conseil de recherches pour la défense nouvellement formé, en 1948. Il a été surintendant du RPL, directeur de la recherche en physique, puis scientifique en chef adjoint au Conseil de recherches pour la défense.

De 1951 jusqu`à sa retraite en 1969, Frank Davies a été directeur général du Centre de recherches sur les télécommunications de la défense (devenu le CRC) du Conseil de recherches pour la défense. Les priorités du Centre comprenaient les communications dans l’Arctique, la recherche à haute altitude au moyen de fusées Black Brant, la conception et la construction des satellites canadiens Alouette I et II lancés par la NASA en 1962 et en 1965, et la recherche et les satellites de communication, ayant participé à tous ces projets.

Après sa retraite, Frank Davies a repris contact avec la résurgence de la recherche américaine dans l’Antarctique. Il a reçu des doctorats honorifiques de l’Université McGill et de l’Université York en 1977, ainsi que des médailles décernées par le gouvernement canadien. Il a été membre à vie de l’Association canadienne des physiciens et physiciennes, et membre de l’Institut arctique de l’Amérique du Nord. Frank T. Davies est décédé le 23 septembre 1981, à l’âge de 77 ans.

Doerr, John W.
Personne · 1949-

John W. Doerr (1949- ), fils de Mervin Doerr et Dorothy Ward, né à Stratford, Ontario, est musicien, membre de CANO musique, et un des fondateurs de Majoma music.

Lorsqu’il était à l’école secondaire, Doerr a été membre d’un certain nombre de groupes musicaux, jouant de la guitare basse et du trombone. Le répertoire musical comprenait la musique des Beatles, des Rolling Stones et aussi Herb Alpert & the Tijuana Brass. Après avoir gradué à York University en psychologie et en Beaux-Arts avec spécialisation en musique, John a déménagé à Sudbury pour se joindre aux premières répétitions du groupe CANO musique. Il avait rencontré Rachel Paiement et David Burt lorsqu’il jouait à Morgan, un populaire salon-bar pour les groupes de musique, en Ontario. Ils l’ont introduit à André Paiement dont la vision d’une coopérative musicale était suffisante pour que Doerr déménage à Sudbury.

En 1975, la coopérative CANO musique a été fondée. En tant que membre, Doerr a joué du trombone, de la basse électrique et du synthétiseur, et tant que musicien il a aussi composé et fait des arrangements musicaux. Pour ne nommer que quelques-unes de ses compositions, mentionnons entre-autres ‘En mouvement’ une composition collective, ‘Au nord de notre vie’, ‘Partons’ (paroles de M.Aymar et M. Kendel), et ‘Mime Artist’ ( paroles de M.Aymar et M. Kendel).

Après le décès d’André Paiement en janvier 1978, John a pris la responsabilité des tâches reliées à la comptabilité. Avec Gary McGoarty, il est devenu la personne-contact pour les aspects financiers des différents services offerts par le groupe. À ce titre, il a accumulé et compilé différents documents financiers et a aussi aidé à la préparation de soumissions pour différents contrats tel que pour la production d’albums, sessions d’enregistrements, musique ou encore pour des tournées.

En 1982, John Doerr et Marcel Aymar (sous CANO Productions) ont composé des thèmes musicaux pour des programmes télévisés tel que : Great Movies (CityTV), Légalement parlant (TFO) et Transit 30/50 (TFO & ONF).

Puis en 1988, avec Aymar et Marc Cholette, producteur et compositeur, Doerr a fondé Majoma music. Majoma se spécialise dans la composition et production de musique pour la télévision et pour des films. Ils ont produit de la musique pour des émissions de sports tel que : Hockey Night In Canada (CBC), the CBC Olympics coverage et CBC Corporate Sports package. Pour la télévision: Kids Adventure (TFO), Marketplace et The National (CBC), et aussi pour des films : Le Secret de Jérome (TVA/ONF), The Stork Derby (CTV), et Metallos Blues (ONF).

Le groupe CANO musique a été officiellement actif de 1975 à 1985 mais depuis CANO a joué à différents évènements (La Nuit sur l’étang, Northern Light Festival Boréal), et a publié une compilation de ses albums. John Doerr participe encore à différents évènements spéciaux et se joint à Marcel Aymar à plusieurs de ses concerts.

John Doerr vit à Toronto avec sa femme Jocelyne.

Dornic, Isabelle
Personne · fl.1998

Isabelle Dornic a été entrepreneure pour la Direction - Histoire et patrimoine.

Douglas, Althea, 1926-2018
Personne · 1926-12-25 – 2018-10-21

Althea Cleveland Douglas (née McCoy) est née le 25 décembre 1926 à Moncton (Nouveau-Brunswick, Canada). Ses parents étaient George Thomas E. McCoy, un cadre pour le chemin de fer, et Anne Robinson (Chapman) McCoy. La famille est allée s’établir à Toronto, Ontario, et Althea Cleveland Douglas a obtenu son immatriculation supérieure à la Bransome Hall School, avant d’aller à Montréal, Québec, pour étudier à l’Université McGill. Ses études ont compris un baccalauréat ès sciences en mathématiques, en physique et en production dramatique, un baccalauréat ès arts en anglais et en littérature dramatique, et d’autres cours en français, en archives et gestion de documents, et en histoire. Elle a marié J. Creighton Douglas en 1948. Elle a travaillé comme créatrice de costumes pendant dix ans à Montréal et à New York avant de devenir chargée de cours au département d’anglais de l’Université McGill, de 1947 à 1959, rédactrice de recherche pour le projet « Burney » au même département à partir de 1960, et archiviste pour la collection Penfield à l’institut neurologique de McGill, de 1978 à 1981. Elle a déménagé à Toronto en 1982 lorsque son mari a commencé à travailler pour la société IMAX, et elle a fondé son propre cabinet appelé Althea Douglas Consultants où elle a travaillé comme chercheuse, rédactrice et autrice autonome. Elle a également travaillé à IMAX pendant trois mois, à titre de conseillère à temps partiel, pour la rédaction de quatre manuels de normes. Comme chaque pays hôte avait son propre contexte technologique, chaque salle de cinéma IMAX avait besoin de son propre manuel spécialisé. En 1985, elle avait rédigé 20 manuels et avait appris à utiliser AUTOCAD de manière à pouvoir rationaliser la démarche de conception et créer des manuels faciles à mettre à jour. Ses projets les plus notables comprennent la révision du manuel Design Facts (for IMAX and OMNIMAX Theatres) et la rédaction de Design Considerations for an IMAX Theatre et Design Considerations for an OMNIMAX Theatre (première édition vers 1987; deuxième édition vers 1991). Son travail à IMAX l’a amenée à voyager au Mexique, au Japon, en Europe et au Nigeria. Dans ses temps libres, elle a obtenu la désignation « C.G.(C) » en généalogie du Genealogical Institute of the Maritimes en 1989, et a travaillé au siège national de Guides du Canada pour y établir un système d’organisation des archives – une base de données pour le catalogage –, et produire des instruments de recherche numériques. Elle a fermé son entreprise en 1991, puis a déménagé à Ottawa, Ontario, où elle a travaillé comme généalogiste professionnelle. Elle a signé ou cosigné plusieurs publications, dont A Catalogue of the Burney Family Correspondence 1749-1878 (avec Joyce Hemlow et J.M.M. Burgess), Canadian Railway Records: A Guide for Genealogists (avec J. Creighton Douglas) (plus une révision et une expansion), ainsi que plusieurs articles dans des revues spécialisées sur la généalogie. Elle a été membre de l’Association of Canadian Archivists, de l’Association of Professional Genealogists (aux États-Unis), de la Society of Genealogists (en Angleterre), de l’Ontario Genealogical Society, de la Société généalogique du Nouveau-Brunswick, et du Toronto Area Archivists Group. Elle a gagné un prix (catégories 6 et 7) et des subventions du Conseil canadien entre 1961 et 1965.

Personne · 1929-

William Alexander Binny Douglas (1929 est un auteur en histoire navale et de l’aviation. Né en Rhodésie du Sud, il étudie en Angleterre et au Canada. Entre 1940 et 1943, il reste au Canada en tant qu’hôte de guerre. Il retourne au Canada en 1947 et étudie à l’Université de Toronto où il obtient un baccalauréat en histoire moderne en 1951. Il joint le University Naval Training Division en 1947 avant d’entrer dans la Marine royale canadienne en 1950. Après avoir servi sur plusieurs navires entre 1954 et 1964, il est nommé officier naval d’état-major au Collège militaire royal de Kingston et professeur associé en études militaires. En 1967, il est affecté au Quartier général des Forces canadiennes (QGFC) où il devient historien à la direction du Service historique. Il est promu commandant et ensuite nommé historien sénior en 1970, puis directeur et directeur général. Avec sa maîtrise de l’Université Dalhousie à Halifax et son doctorat de l’Université Queen’s à Kingston, il a publié des articles sur l’histoire navale et de l’aviation au Canada, en Angleterre et au États-Unis. En 1994, alors qu’il est directeur général, il prend sa retraite mais poursuit ses recherches en histoire navale. En septembre 2001, Le docteur Douglas a accepté un poste d’enseignement à l’Université Duke à Durham en Caroline du Nord.

Dumont-Bayliss, Pauline
Personne · fl.1988-1991

De janvier 1988 jusqu'en août 1991, le Lieutenant Pauline Dumont-Bayliss était employée au Service historique du Ministère de la Défense nationale. Elle a élaboré une recherche au sujet du rôle des Canadiens dans la mission de maintien de la paix de l'ONU au Congo de 1960 à 1964.

Dundas, Barbara, 1971-
Personne · 1971-

Barbara Dundas a reçut sa maîtrise en Histoire publique de l’Université de Waterloo. Elle a travaillé à de nombreux musées ainsi qu’avec la Direction – Histoire et patrimoine du Ministère de la Défense nationale. Elle est l’auteure du livre “Les femmes dans le patrimoine militaire canadien” et co-auteure de « The Canadian Women’s Army Corps, 1941-1946 » avec Serge Durflinger, PHd.

Dupuis, Albert
Personne

Dupuis, Albert. Résidant de Mattice (Ont.). Source : Dossiers administratifs CRCCF.

Emmons, D.B.
Personne · 1930-05-23 - 2017-05-29

Douglas B. EMMONS (1930-2017), scientifique laitier, chercheur scientifique, Ottawa (Ontario).

Douglas Byron Emmons est né dans le comté de Hastings, en Ontario, le 23 mai 1930. Il a obtenu son baccalauréat ès sciences en agriculture au Collège d’agriculture de l’Ontario en 1952, puis sa maîtrise et son doctorat à l’Université du Wisconsin en 1953 et 1957, respectivement. Il a intégré l’Institut de recherche en technologie laitière du ministère canadien de l’Agriculture à Ottawa en 1958. Il a dirigé le programme de technologie laitière de 1963 à 1973, et a travaillé à l’Institut de recherche sur les aliments à partir de 1974. En 1995, il est devenu chercheur émérite à la Direction générale de la recherche d’Agriculture Canada.

Doug Emmons a reçu le prix Paul-Lewis de Pfizer en recherche sur le fromage de l’American Dairy Science Association en 1963, et a été le premier Canadien à recevoir le prix Borden, en 1994. Il a également reçu le prix William J. Eva de l’Institut canadien de science et technologie alimentaires en 1981, et un prix de recherche de l’American Cultured Dairy Products Institute en 1993. Il a été le délégué canadien au congrès annuel de la Fédération internationale du lait à partir de 1971, et président de son comité national canadien, de 1975 à 1992. Il a été rédacteur adjoint puis rédacteur en chef au Journal of Dairy Science, de 1992 à 1995.

Douglas B. Emmons est décédé à Ottawa le 29 mai 2017, à l’âge de 87 ans.

Ewing, Burke J.
Personne · 1908-

J. Burke Ewing est né en 1908, à Westport (Ontario). Il a étudié la médecine à l'université Queen's. Durant sa carrière médicale, il a été "Clinical tutor" et "Senior house officer" en chirurgie à l'Université d'Edinbourg et à l'Hôpital d'Edinbourg West. Il a aussi été professeur et doyen du Département de chirurgie de l'Université de 1948 à 1974, il détenait au même moment le poste de chirurgien en chef à l'Hôpital.

Faucher, Rolande
Personne · 27 avril 1941-

Rolande, Faucher. Auteure, consultante en recherche et en analyse. Ottawa, 27 avril 1941- . Fille d'Albert Faucher et d'Irène Beaudry; mariée à Pierre Soucie, 1962; mère de trois enfants, Luc, Chantale et Alain. Éducation secondaire, couvent Notre-Dame du Sacré-Cœur des Sœurs grises de la Croix; Collège Bruyère. Université d'Ottawa, École normale, certificat d'enseignement, 1961; Maîtrise ès Arts en sociologie, 1980. Enseignante : École élémentaire Garneau, 1961-1965; couvent Rideau, 1963-1964; Association des enseignantes et enseignants franco-ontariens, recherchiste, 1980, 1982; Conseil de planification sociale d'Ottawa-Carleton, recherchiste, 1980-1985; Service de recherche de la Bibliothèque du Parlement, attachée de recherche, 1985-1988, 1990-1991; Association canadienne-française de l'Ontario, présidente générale, 1988-1990; Conseil de l'Éducation et de la Formation franco-ontarienne, présidente, 1993-1996; Comité conjoint prévu à l'Entente Canada-communauté ontarienne, consultante de recherche, Ottawa, 1997-1999; Réseau des services de santé en français de l'Est de l'Ontario, recherchiste, 1999-2000; Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada, recherchiste, 2000-2001; États généraux sur la petite enfance, Toronto, animatrice, 2000; consultante en recherche dans divers secteurs, 1999-2005. Présidente fondatrice : Studio des jeunes d'Orléans, 1980-1983. Présidente : Comité du Centre culturel d'Orléans, 1980-1985; Mouvement d'implication francophone d'Orléans, 1986-1987. Membre du Conseil d'administration de l'Hôpital Montfort, 1986-1991, 1996-2000. Membre du Conseil d'administration et présidente : Centre de théâtre francophone d'Ottawa, La Nouvelle Scène, 1996-2002. Membre de plusieurs comités, dont Bureau de direction de la Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada, Comité de stratégie de SOS Montfort, Bureau de direction du CRCCF, Comité directeur du Fonds Jean-Robert Gauthier et Comité consultatif sur les affaires francophones. Prix de reconnaissance des bénévoles Ville de Gloucester, 1988; Certificat de mérite Albert Régimbald, Assemblée des centres culturels de l'Ontario, 1989; Distinction pour services bénévoles, Province de l'Ontario, Ministère des Affaires civiques et Ministère de la Culture et des Communication, 1989; Prix Séraphin-Marion, Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, 1990; Ordre du mérite, Association des juristes d'expression française de l'Ontario, 1993; Ordre des francophones d'Amérique, Conseil de la langue française du Québec, 1994; Prix d'excellence, Réseau socio action des femmes francophones d'Ottawa, 2001 et Chevalier de l'Ordre de la Pléiade, Assemblée parlementaire de la Francophonie, 2004. Publications : Jean-Robert Gauthier, Convaincre…sans révolution et sans haine, 2008. Collabore à plusieurs rapports, entre autres, « Le bilinguisme officiel au Canada. La deuxième décennie, 1986, Multiculturalisme, son impact sur les groupes minoritaires de langue française du Canada, 1990 » et « Rapport d'évaluation, Négociation de l'Entente Canada Communauté-Ontario 1999-2004 ».

Ferland, Léonie
Personne

Ferland, Léonie. Religieuse de la Congrégation des Soeurs grises de Montréal (s.g.m.). Fille d'Alfred Ferland, liquoriste, et de Joséphine Hogue; soeur du poète et dessinateur Albert (1872-1943), et de Jean-Marie, Joseph, Émile, Marie-Emma Flore et Albertine Ferland-Angers (1898-1968). Source : Dossiers administratifs CRCCF.

Ferron, Jacques
Personne · 20 janvier 1921-22 avril 1985

Ferron, Joseph Jean Jacques. Médecin et auteur. Louiseville (Québec), 20 janvier 1921 - Longueuil (Québec), 22 avril 1985. Études à l'Académie Saint-Louis-de-Gonzague, Louiseville, 1926-1931; Collège Jean-de-Brébeuf, baccalauréat, 1933-1941; Université Laval, doctorat en médecine, 1945. Médecin : dans l'armée canadienne, 1945-1946; à Rivière-Madeleine (Gaspésie), 1946-1948; à Montréal, 1948; à Ville Jacques-Cartier, 1949. Fondateur du Parti Rhinocéros, 1963. Prix du Gouverneur général, 1963; prix Duvernay, 1973; prix France-Amérique, 1973; prix David, 1977. Publications : L'Ogre, 1949; Le Cheval de Don Juan, 1957; Contes du pays incertain, 1962; Cotnoir, 1962, rééditions, 1970, 1981, traduction anglaise par Pierre Cloutier, Dr. Cotnoir, 1973; La Nuit, 1965; Papa Boss, 1966; Le Ciel de Québec, 1969; L'Amélanchier, 1970; La Chaise du Maréchal-Ferrant, 1972; Les Confitures de coings et autres textes, 1972; Escarmouches : la longue passe, 1975; La Conférence inachevée : le Pas de Gamelin et autres récits, 1987. Collabore à de nombreux périodiques, dont L'Information médicale et paramédicale, Cité libre, Liberté, Parti Pris, La Barre du jour, L'Action nationale. Contes du pays incertain et Cotnoir marquent « une nouvelle orientation dans [la] création littéraire [de Jacques Ferron] : sans renoncer au théâtre, il se tourne vers le conte et le roman» (DALFAN). Sources :Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord, p. 510-514; Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec, tome III, p. 709.

Ferron, Raymond
Personne · 8 septembre 1906-1961

Ferron, Raymond. Agronome. Maskinongé (Québec), 8 septembre 1906 - [s.l.], 1961. Séminaires de Trois-Rivières et de Montréal, baccalauréat. « Propagandiste en industrie animale » , 1931-1935. « Inspecteur de coopératives locales de la Fédérée de Québec » à partir de 1935. Auteur de L'Aube, un drame en trois actes sur l'importance et les avantages des coopératives; une cinquantaine de représentations de la pièce au Québec, en 1943. Source : Dossiers administratifs CRCCF.

Fortier, Robert
Personne · 1950

Né le 17 avril 1950, Robert Fortier vit pendant plusieurs années au lac Nassau, situé à environ 50 kilomètres à l’ouest de Hearst. De 1950 à octobre 1952, son père, Fortunat Fortier, travaille comme forgeron pour la compagnie Henry Selin Forest Product et la famille habite dans le village forestier communément appelé Selin. En 1952, son père entre à l’emploi de la Transcontinental Paper Company, dont les installations avoisinent le village forestier. La famille Fortier s’installe alors dans une maison de la compagnie Transcontinental. Accompagné de ses parents, de ses sœurs Gisèle et Solange et de ses frères Denis et Noël, Robert y vit, de 1952 à 1961. À son arrivée dans le Nord-Est ontarien, la famille Fortier s’est d’abord installée à Opasatika. Elle conserve sa maison d’Opasatika, pendant qu’elle vit au lac Nassau. Durant son enfance et sa jeunesse, Robert Fortier a été témoin de l’évolution du village d’Opasatika et de la compagnie Henry Selin Forest Products, qui possédait, à l’époque, la scierie la plus importante de la région.

En 2016, Robert Fortier a légué sa collection de photos numériques au Centre d’archives de la Grande Zone argileuse.

Fournier, Marcel, 1946-
Personne · 1946-

Marcel Fournier (1946-) est un historien et généalogiste distingué et auteur de dix-huit publications et d'une cinquantaine d'articles en histoire et en généalogie. Il est considéré un expert de l’histoire de peuplement au Canada. Il a commencé à travailler pour le gouvernement du Québec en 1970 et plus tard il a travaillé pour la Bibliothèque nationale du Québec pendant dix ans. En 1990 il a été nommé membre honoraire national de l’Association Québec-France et en 1995 il a reçu un prix pour son contribution exceptionnel à l’histoire franco-québécoise. Entre 1999 et 2007 Fournier a été président de la Société généalogique canadienne-française. Depuis 2006 il dirige le Projet Montcalm sur la reconstitution des rôles des soldats de Montcalm qui ont combattu en Nouvelle-France lors de la guerre de Sept Ans.

Gagnon, Jean-Pierre, 1942-
Personne · 1942-

Jean-Pierre Gagnon (1942-) fut historien pour la Direction - Histoire et patrimoine (DHP) et écrivain. Il a obtenu son baccalauréat, sa licence ès Lettres et son doctorat en histoire à l'Université Laval. Il détient également une maîtrise de l'Université Carleton. À part son travail d'historien pour la Direction - Histoire et patrimoine, il a enseigné aux Universités Laval, et d’Ottawa ainsi qu'au Collège militaire royal du Canada à Kingston. Suite à des recherches menées à la DHP, il a publié un ouvrage intitulé "Le 22e bataillon (canadien-français) 1914-1919: étude socio-militaire". Il a également écrit plusieurs articles pour des revues historiques, pour le "Dictionnaire biographique du Canada" et pour le "Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec", en plus de participer à de nombreux colloques nationaux et internationaux. En outre, il a participé à la série télévisée "Le prix de la liberté" (au canal "D") et a été secrétaire et membre du conseil de direction de la Société historique du Canada.

Gallagher, Michael
Personne · 1948-

Michael Gallagher (1948 - ) est né à Sturgeon Falls, Ontario. Il est marié à Colette Naubert et a deux enfants - Natalie et Patrick.

Pendant ses années d’études, Michael Gallagher est pensionnaire pendant un an au Collège Sacré-Coeur de Sudbury avant de retourner à Sturgeon Falls pour terminer ses études secondaires. Après ses études au niveau secondaire, Gallagher a étudié un an à l'École normale de l'Université Laurentienne. En 1970, il a été accepté à l'Ontario College of Art (OCA) de Toronto (aujourd'hui l'université Ontario College of Art and Design University - OCAD), où il a développé un intérêt pour le design graphique et l'art commercial. Il a gradué en 1974.

En 1972, Gallagher a décidé de prendre une année de congé de l'OCA. Pendant cette période, il rejoint son ami d'enfance André Paiement à Sudbury pour travailler sur la production du Théâtre du Nouvel-Ontario (TNO) de À mes fils bien-aimés - Gallagher a à la fois joué dans la pièce et conçu le programme pour cette même pièce de théâtre. Au même moment, Gallagher a été introduit à la Coopérative des artistes du Nouvel-Ontario (C.A.N.O.). Fondée en 1972 par Pierre Bélanger, la C.A.N.O. était une communauté créative d'artistes - basée à l'origine sur une ferme à Earlton, en Ontario - dont le but était de promouvoir la création et la diffusion des arts et de la culture franco-ontariens tels que le théâtre, création littéraire, la musique et les arts visuels, dans le nord de l'Ontario. Michael Gallagher est devenu membre de la coopérative et a passé du temps sur la ferme d'Earlton, ainsi qu'à Sudbury à travailler à des productions du TNO.

En 1975, Gallagher, alors diplômé de l'OCA revient à Sudbury. En novembre de la même année, CANO musique est fondée par André Paiement et quatre autres membres : Michael Gallagher, David Burt, Robert Dickson et Marcel Aymar. CANO musique était une société à but non lucratif dont les objectifs étaient similaires à ceux de la coopérative des Artistes du Nouvel-Ontario (C.A.N.O.) à savoir produire et promouvoir l'art franco-ontarien, sauf qu'elle se concentrait uniquement sur la forme artistique de la musique. Fidèle à son homonyme coopératif, CANO musique fonctionnait sur un pied d'égalité, ses membres assumant de nombreux rôles au sein du groupe autogéré, et Michael Gallagher ne faisait pas exception. En plus d'avoir été élu président lors de la réunion inaugurale du conseil d'administration, et grâce à son expérience antérieure dans le domaine du son pour les productions théâtrales, Gallagher a d'abord assumé le rôle de technicien du son. Peu de temps après, il est devenu directeur artistique et photographe de CANO, et a créé des maquettes et des designs originaux pour les pochettes d'albums, les affiches, les laissez-passer de concerts et autres matériels promotionnels du groupe, ainsi que de prendre des photos du groupe lors des représentations et des séances promotionnelles. Au fur et à mesure que la popularité du groupe s'est accrue, les responsabilités de Gallagher en matière de gestion des tournées ont augmenté.

Bien que Gallagher cumulait ces nombreuses fonctions pour le groupe CANO, elles étaient également offertes à une clientèle externe dans le cadre des services fournis par CANO. À ce titre, Gallagher a développé des concepts de pochettes d'album et de mise en page pour les notes d’accompagnement. Il a entre autres créé du matériel promotionnel et des affiches pour le TNO, les Éditions Prise de parole et les stations de radio CBON et CBC Sudbury, et il a également assuré la régie de La Nuit sur l'étang et du Northern Lights Festival Boréal.

En 1985, à la suite de la sortie de leur dernier album et de la tournée de promotion, CANO s'est dissout. Michael Gallagher vivait à Toronto, où il a commencé à travailler pour le ministère des Affaires civiques et de la Culture après avoir travaillé trois ans au bureau des tournées du Conseil des arts de l'Ontario. En 2003, Michael Gallagher était conseiller principal en communication pour le ministère de la Santé et des Soins de longue durée. Il est aujourd'hui à la retraite et vit à Toronto, Ontario.

Graves, Donald E. (Donald Edward), 1949-
Personne · 1949-

Donald Graves (1949-) est reconnu internationalement comme un expert sur la guerre de 1812 et il a publié quatre livres à ce sujet. Il était historien au Service historique du ministère de la Défense nationale. Il a écrit, co-écrit ou édité plus d’une douzaine de livres. De plus, il était historien consultant pour l'émission sur la guerre de 1812 de la série télévisée CBC Millenium History, diffusée en 2000. En 1999, M. Graves était le directeur de Ensign Heritage, une compagnie spécialisée dans la consultation et les voyages liés au patrimoine.

Greenhous, Brereton, 1929-
Personne · 1929-

Brereton Greenhous (1929-) était directeur du programme historique au Service historique et est auteur. Né en Angleterre, il a servi dans l'Armée britannique, la police malaise et l'Armée canadienne entre 1947 et 1965. Il a obtenu son baccalauréat à l'Université Carleton, sa maîtrise à l'Université Queen's et a terminé deux années d’études pré-doctorales à Dublin pour ensuite enseigner à l'Université Lakehead. Il a été embauché comme historien en chef du ministère de la Défense nationale en 1971. Spécialiste des forces aériennes tactiques, ses articles on été publiés dans six pays. Il est l'auteur de "Semper Paratus: The History of the Royal Hamilton Light Infantry (Wentworth Regiment), 1862-1977" et coauteur avec W.A.B. Douglas de "Out of Shadows: Canada in the Second World War". En 1999, il publie en collaboration avec Hugh A. Halliday, “L’Aviation militaire canadienne, 1914-1999.” Ce livre est également publié sous le titre “Canada’s Air Forces, 1914-1999.”