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Personne/organisation
Allard, Jean V. (Jean Victor), 1913-
Personne · 1913-1996

Jean Victor Allard (1913-1996) était Général dans l’Armée canadienne et le Chef d’état-major de la Défense (CEMD) de 1966 à 1969. Il était aussi inventeur, diplomate, et mélomane. Il est né à Sainte-Monique de Nicolet. Lors de la mobilisation, en 1939, il a demandé une mutation de la réserve à la force active. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il a été promu jusqu’au grade de brigadier, commandant la 6th Canadian Infantry Brigade, et il a reçu l’Ordre du service distingué (DSO) à trois reprises. Après la guerre, Allard a été nommé attaché militaire en Union soviétique, poste qu’il a occupé jusqu’en février 1948. Durant la guerre de Corée, il a commandé la 25th Canadian Infantry Brigade, d’avril 1953 jusqu’à la trève de Panmunjon, qu’il a signée au nom du Canada le 27 juillet 1953. Allard a ensuite occupé des fonctions variées, pour éventuellement devenir le premier canadien a commander une division britannique, de 1960 à 1963, en Allemagne. En juillet 1966, Allard a reçu sa dernière promotion, devenant Général, et étant nommé CEMD. Il a été le premier francophone a occuper ce poste, qu’il garda pendant trois ans, avant de prendre sa retraite des forces armées. Il a fortement soutenu l’intégration et l’unification des Forces armées canadiennes, et l'ouverture des possibilités de carrière pour les Canadiens-Français dans les forces armées.

Arnold, John, 1934-2017
Personne · 1934 - 2017

John Arnold est né à Cookstown (Ontario), en 1934. Il a étudié au Royal Conservatory, où il a obtenu un diplôme en piano. Il a ensuite fréquenté l’École d’art et de design de l’Ontario. Après avoir obtenu son diplôme, il a travaillé à Design Craft Ltée, une entreprise de Toronto spécialisée dans l’aménagement de présentoirs commerciaux destinés à des salons publics et des expositions. Il a été un membre principal de l’équipe de conception du pavillon du Canada à l’Expo 67. À peu près à la même époque, il a été engagé pour diriger l’équipe de conception du Musée national des sciences et de la technologie (maintenant le Musée des sciences et de la technologie du Canada). Il a également conçu la Cuisine bizarre avec Glenda Krusberg. Après cela, il a travaillé comme conseiller indépendant en conception architecturale pendant 30 ans. Parmi les nombreux projets publics sur lesquels il a travaillé figurent le Royal Tyrell Museum of Paleontology à Drumheller (Alberta), et le hall d’honneur de l’Aviation royale canadienne (ARC) au Musée national de l’aviation (maintenant le Musée de l’aviation et de l’espace du Canada).

En ce qui concerne le hall d’honneur, John Arnold a joué deux rôles : d’abord celui de conseiller en conception, puis celui de conseiller artistique. Il a d’abord été chargé de préparer un rapport pour le Fonds du mémorial de l’ARC, établissant des directives à l’intention de l’architecte de l’espace commémoratif. Pour ce faire, il a assuré la liaison avec les responsables du Fonds, le personnel de la collection aéronautique nationale et la division de l’architecture et de la planification des Musées nationaux du Canada (MNC). Il a ensuite dû assurer la liaison entre les gens du Fonds, le jury sélectionné pour juger les œuvres d’art potentielles, les artistes finalement choisis, la Corporation des MNC, le ministère des Travaux publics, ainsi que l’architecte principal du projet.

John Arnold s’est également consacré à l’architecture résidentielle. Il a siégé au conseil d’administration d’Héritage Ottawa, et a conçu le logo de l’organisme en s’inspirant d’un édifice emblématique local, le pavillon Aberdeen. Il a été rédacteur en chef d’un guide sur les structures patrimoniales d’Ottawa, et a été membre du comité consultatif sur la conservation de l’architecture locale de la Ville d’Ottawa.

John Arnold est décédé en 2017 à l’âge de 83 ans, laissant derrière son partenaire de 48 ans, Stephen Boissonneault.

Beachell, Chester, 1915-2002
Personne · 1915-09-20 - 2002-12-21

Chester Ernest Beachell est né à Winnipeg le 20 septembre 1915 et a grandi à Rosser, au Manitoba. Il a fréquenté le Dominion Business College à Winnipeg en 1933 avant de s’inscrire à l’Université du Manitoba en 1934 pour étudier l’ingénierie. Bien qu’il n’ait pas obtenu son diplôme, il a commencé à travailler en 1937, à l’entretien des projecteurs pour le groupe Western & Associates Theatres, à Winnipeg. En 1939, il a été engagé comme ingénieur de studio par CJGX Yorkton pour concevoir et construire des consoles pour la station du diffuseur à Winnipeg, avant de déménager à Yorkton, en Saskatchewan, pour concevoir et construire la console de cette autre station. En 1944, Chester Beachell et sa famille ont déménagé à Ottawa pour occuper le poste d’ingénieur de studio d’enregistrement à Radio Bureau, à Ottawa, où il a enregistré des entretiens avec des membres du Parlement pour l’émission Report from Parliament Hill. En 1947, il a accepté le poste d’ingénieur en chef et de concepteur de studio pour la nouvelle station FM CFRA à Ottawa, qui pourrait avoir été la première chaîne FM privée au Canada. Il a commencé à travailler à l’Office national du film (ONF) en 1949, d’abord comme responsable de la maintenance de l’équipement sonore. Un an plus tard, en 1950, il a été promu chef de la recherche et du développement techniques, puis a été nommé agent principal de recherche à la division de la recherche technique en 1951. À ce titre, il a mis au point ou modifié des technologies pour soutenir le travail de ses collègues à l’ONF. Il a obtenu 60 brevets, dont un en 1957 pour le système Sprocketape, une technologie d’enregistrement sonore plus légère avec caméras portatives qui permettait à l’ONF de tourner des documentaires sur place dans le style émergent du cinéma-vérité. M. Beachell a signé des textes sur plusieurs de ses innovations dans le Journal of the Society of Motion Picture and Television Engineers. Il a reçu un prix de la fonction publique pour sa contribution au progrès technique en reconnaissance de son innovateur système Sprocketape. En 1958, on lui a demandé de fournir un soutien technique à la division du son de l’unité cinématographique jamaïcaine. En 1961, il a été élu membre du groupe honorifique « des inventeurs » (The Inventors) de la Société canadienne de brevets et d’exploitation du Conseil national de recherches. Lui et ses collègues ont fabriqué un système automatisé à projecteurs multiples pour la contribution de l’ONF à Expo 67. Chester Beachell s’est mis à la plongée sous-marine par intérêt personnel et a obtenu sa certification en 1969. C’est ainsi qu’il a mis au point l’hydrophone et qu’il a participé à de nombreuses missions de prise de son pour l’ONF et d’autres projets, notamment : station de recherche sous-marine Sublimnos de Joe MacInnis à Tobermory, Ontario (novembre 1970); expédition Arctic II de Joe MacInnis à Resolute Bay, aux Territoires du Nord-Ouest, pour le projet The Sea de l’ONF (février 1971); enregistrement de dauphins à l’Aquarium de Montréal pour d’autres prises de son pour The Sea (1971); enregistrements (espagnol, Honduras) à partir du navire Aquarius II (mars 1972); caméra et son pour la production du film We Call them Killers de l’ONF sur les orques à l’aquarium Sealand of the Pacific à Oak Bay, sur l’île de Vancouver; expédition Arctic III de Joe MacInnis à Resolute Bay, prise de son à la station de recherche Sub-Igloo (novembre 1972); son pour le film de Bill Mason intitulé In Search of the Bowhead Whale qui documente l’expédition de Scott McVay au large de l’Alaska (1973); expédition Arctic IV de Joe MacInnis qui a fait l’objet d’un film de l’ONF et d’un projet télévisé intitulé Inukshuk (1974); habitat sous-marin Atiba I à Noyan, au Québec (1975); enregistrement et photographie sous-marine pour le film Under-water Man sur le sous-marin Ojibwa des Forces canadiennes (1976); enregistrement et photographie sous-marine pour la certification SDL I (Submersible Diver Lockout) des Forces canadiennes de l’Atlantique et des US Navy Ocean Simulation Systems (1977); et enregistrement sonore et photographie du site de plongée archéologique du navire britannique Sapphire qui a coulé en 1696 au large de Bays Bull, à Terre-Neuve-et-Labrador. En plus de ces projets ou en réponse à ceux-ci, M. Beachell a conçu ce qui suit : un système de télévision sous-marine monochrome; un système d’enregistrement sonore stéréo pouvant être transporté par un seul plongeur; un boîtier étanche permettant à la CBC d’utiliser sa caméra de télévision couleur Plumbicon sous l’eau (avec son collègue Stan Cole); un système d’enregistrement et de lecture « lip sync » sur cassettes audio; un système de sous-titrage sur bande séparé pour les secteurs résidentiel, télévisuel et théâtral (avec Stan Cole et Bert van Barneveld); et un système permettant de contrôler automatiquement la prise de photos sur rail afin de produire un nombre déterminé d’images par mile. Au moment de sa retraite, en 1980, la Society of Motion Picture and Television Engineers lui a décerné la médaille d’or internationale John Grierson et l’a nommé Life Fellow. L’Audio Engineering Society l’a également nommé membre à vie. L’Office national du film a baptisé son studio de bruitage à son nom pour lui rendre hommage. Chester Beachell est décédé le 21 décembre 2002 à Edmonton, en Alberta.

Beard, Charles Taschereau, 1890-1950
Personne · 1890-07-30 - 1950-11-21

Le commandant Charles Taschereau Beard est né à Ottawa le 30 juillet 1890. Il a commencé sa carrière dans la Marine royale sur le navire marchand d’entraînement Conway. De retour au Canada, il a d’abord travaillé aux services de protection des pêches, puis à la Réserve marine royale (1909), avant de joindre les rangs de la Marine royale canadienne, en 1910, en tant qu’aspirant de marine. Pendant la Première Guerre mondiale, il a servi dans la région de Pas-de-Calais. En 1921, il a travaillé avec Alexander Graham Bell à Baddeck, lorsque Bell faisait des tests sur des hydroptères. En 1922, il a été nommé officier supérieur de la Marine, à Esquimalt, et a agi en tant que capitaine de Naden. Il a ensuite occupé divers postes au quartier général, y compris directeur de la Réserve navale et directeur des opérations navales (CFB Esquimalt Navy and Military Museum). Lorsque son mandat de directeur de la Réserve navale a pris fin, le ministre de l’Intérieur a invité la Marine royale canadienne à nommer un officier pour une expédition d’exploration dans l’Arctique de l’Est. Charles Taschereau Beard a ainsi été affecté à cette expédition à bord du navire Nascopie, de la Compagnie de la Baie d’Hudson, en juillet 1935. Avant son départ, un officier supérieur d’aviation lui a demandé de rédiger un rapport sur la région, et l’Aviation royale canadienne lui a prêté un appareil photo et dix rouleaux de pellicule. On lui a également fourni une liste des sites à évaluer pour l’entreposage de carburant. Son rapport et ses négatifs ont été remis à l’Aviation royale après son périple. En 1936, il était de retour à Naden, cette fois à titre de commandant puis de commandant des chantiers navals. Beard a pris sa retraite de la Marine royale canadienne, mais a été rappelé au service, lors de la Seconde Guerre mondiale, en tant que commandant du NSM Prince Rupert. Il a dû retourner à la retraite pour des raisons de santé, mais est devenu député de l’Assemblée législative de la Colombie-Britannique pour Esquimalt, après la guerre, de 1945 à 1948. Charles Taschereau Beard est décédé le 21 novembre 1950.

Beauchamp, Jacques C., 1928-
Personne · 1928-06-08 - 2019-09-03

Jacques Beauchamp est né à Ottawa le 8 juin 1928. Il a fait des études bilingues dans des établissements d’Ottawa, puis a étudié à l’Université McGill, à Montréal. Il a obtenu son baccalauréat en génie civil en 1952. Il a commencé sa carrière au ministère du Nord canadien et des Ressources naturelles, travaillant à la restauration de sites historiques et à la conception de ponts pour la direction des parcs nationaux. En 1955, il est transféré au ministère des Travaux publics (plus tard, Travaux publics Canada) pour travailler sur la conception de structures destinées à la route Transcanadienne traversant les Rocheuses ainsi que de ponts pour les régions au nord.

Beauchamp a été ingénieur de district au Québec, de 1960 à 1967, où il était responsable de la route Transcanadienne dans la province, de l’accès aux ressources et de divers travaux de génie civil. En 1970, il est devenu directeur de l’ingénierie des ponts à Travaux publics Canada (TPC), à Ottawa, puis directeur général des structures en 1987. Dans ses fonctions, il surveillait la conception, l’évaluation et la réparation des ponts interprovinciaux. Il a en outre supervisé l’aménagement d’installations sportives pour les Jeux olympiques de Calgary en 1988, soit l’anneau de patinage, le tremplin de ski et les pistes de bobsleigh et de luge. Le projet le plus important dans sa carrière a été les travaux préliminaires pour le pont de la Confédération reliant l’Île-du-Prince-Édouard et le Nouveau-Brunswick, dans le détroit de Northumberland. Il était en fait un des principaux acteurs administrant la préparation des études de faisabilité technique ainsi que l’évaluation des propositions de première ronde pour la construction du pont. Jacques Beauchamp a pris sa retraite de TPC en 1990. Il est décédé le 3 septembre 2019.

Beaulne, Yvon
Personne · 22 février 1919-

Beaulne, Yvon. Diplomate. Ottawa (Ont.), 22 février 1919 - . Fils de Léonard Beaulne (1887-1947) et d'Yvonne Daoust ([18--]-1943); frère de Guy, Jean-Pierre et Paulette ([192-]-1993). Université d'Ottawa : B.A., philosophie, 1939; licence en philosophie, 1941; doctorat honoris causa, sciences politiques, 1970. American University, Washington D.C., sciences politiques, 1966-1967. Armée canadienne : soldat, 1941; école d'officiers, 1942; service en Europe et en Afrique du Nord, démobilisé en 1946. Ministère des Affaires extérieures du Canada, 1947-1984 : service en Italie et en Argentine; ambassadeur du Canada au Venezuela, en République Dominicaine, au Brésil, à l'ONU (New York), à l'UNESCO (Paris), au Saint-Siège (Rome, État du Vatican); retraite, 1984. Commission des droits de l'homme de l'ONU : président, 1980; chef de la délégation canadienne, 1976-1984. Université d'Ottawa, Centre de recherche et d'enseignement sur les droits de la personne, fondateur, 1981. Université d'Ottawa, « Conférence Yvon Beaulne» sur la protection internationale des droits de la personne, 1982. Institut canadien-français d'Ottawa, président d'honneur, 1984. Congrégation des O.M.I., membre honoraire, 1984. Ordre de Malte, 1988; Ordre du Canada, 1992. Source : Dossiers administratifs CRCCF.

Beauregard, Claude, 1957-
Personne · 1957-

Claude Beauregard, un historien, a été employé militaire du Service historique du Ministère de la Défense nationale de 1992 à 1996. Durant les années 1992 et 1993, il a entrepris des recherches sur le rôle du Canada dans le maintien de la paix et a donc accumulé des matériaux écrits diversifiés sur le maintien de la paix en général ainsi que sur le Groupe d’assistance des Nations Unies pour la période de transition (GANUPT) en particulier.
Il a complété son Doctorat en 1995 et a poursuivi des études post doctorales au Département d’Histoire de l’Université Laval. Son principal champ de recherches professionnelles est le contrôle et la manipulation de l’information au XXe siècle.
De plus, Claude Beauregard a été membre de l’exécutif de la Société historique du Canada, chercheur supérieur à l’Institut canadien des Études stratégiques et il a aussi été commissaire à la Commission canadienne d’histoire militaire.

Benoît, Pierre
Personne · 1906-1989

Benoît, Pierre. Auteur, historien et interprète. Montréal (Québec), 1906 - Ottawa (Ont.), 1989. Collège Sainte-Marie, Montréal, B.A., 1931; Université de Montréal, droit. La Patrie, reporter et chroniqueur. Traducteur de dépêches : La Presse; Le Canada; Canadian Press. Secrétariat d'État, Ottawa, traducteur, 1940. Auteur de sketches pour la radio et la télévision. Société des écrivains canadiens, section d'Ottawa, secrétaire-trésorier, 1949. Publications : La Vie inspirée de Jeanne Mance, 1934 (prix d'Action intellectuelle, 1935); Le Sentier couvert, 1945; Martine Juillet, fille du roi, 1945; Le Marchand de la Place Royale, 1960; Maisonneuve, 1960; Lord Dorchester, 1961; À l'ombre du mancenillier, 1981. Collabore au Quartier latin. Sources : Dossiers administratifs CRCCF; Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord, p. 111; Dictionnaire de l'Amérique du Nord : francophonie nord-américaine hors Québec, p. 48.

Bernier, Serge
Personne · fl.1995-2013

Serge Bernier devient directeur à la Direction – Histoire et patrimoine en 1995. Né à Montréal, il reçoit son Baccalauréat ès arts en histoire du Collège militaire royal. Récipiendaire d'une bourse lui permettant d'obtenir le Diplôme du Centre des Hautes Études européennes, il a ensuite complété son Doctorat en histoire contemporaine à Strasbourg, en France, tout en servant comme officier d'état-major au Quartier général de la Défense nationale. Il a terminé sa carrière comme historien en uniforme au Service historique de la Défense nationale, à Ottawa. Il est ensuite devenu Historien en chef (civil) et Directeur - Histoire et patrimoine. Il a publié des dizaines d'articles et plusieurs livres, y compris les deux volumes sur le bilinguisme dans les forces armées, avec Jean Pariseau, et sa thèse de doctorat: Relations politiques franco-britanniques, 1947-1958. De plus, il a collaboré avec le général Allard dans la rédaction du livre: Mémoires du général Jean V. Allard.

Bessette, Gérard
Personne · 1920-

Bessette, Gérard. Auteur. Sainte-Anne-de-Sabrevois (Iberville, Québec), 1920 - . Externat classique Sainte-Croix, B.A., 1941; Université de Montréal : licence ès lettres, 1944; M.A., 1946; doctorat ès lettres, 1950. Professeur : Université de Saskatchewan, 1946-1948; Université Duquesne, Pittsburg, 1951-1958; Collège militaire royal, Kingston, 1958-1960; Université Queen's, Kingston, 1960-1979. Université Laval, professeur invité, 1966-1967. Membre : Société royale du Canada, 1966; Académie canadienne-française, 1988. Publications : Le Coureur et autres poèmes (prix du Concours littéraire de la province de Québec, 1947); La Bagarre, 1958; Le Libraire, 1960 (Prix du Grand Jury des Lettres); Les Pédagogues, 1961; L'Incubation, 1965 (Prix du Gouverneur général); Le Cycle, 1971 (Prix du Gouverneur général); La Commensale, 1975; Les Anthropoïdes, 1971; Le Semestre, 1979; Les Dires d'Omer Marin, 1985. Collaboration à de nombreux périodiques : Gants du ciel, Amérique française, L'Action nationale, L'Action universitaire, Canadian Literature. Source : Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord, p. 134.

Boissonnault, Charles-Marie, 1902-
Personne · 1902-

Charles-Marie Boissonnault (1902- ) a été un journaliste formé en histoire, en géographie et en démographie. Il est né à Saint-Blaise, comté de Saint-Jean, province de Québec, le 12 décembre 1902. Il est le fils de Lucien Isaïe Boissonnault, cultivateur, et de Marie Dumais, son épouse en troisièmes noces. Première journaliste canadienne-française, Marie Dumais s’est distinguée également en poésie. Elle a été connue sous les pseudonymes de Berthe d’Iberville et de Solanges.

Charles-Marie Boissonnault a fréquenté les collèges de Saint-Jean et de Valleyfield et fait ses études classiques au collège de Sherbrooke. Il a complété ses études classiques par une année de philosophie à l’université de Montréal. En 1947-1948, il a suivi les cours d’histoire et de méthodologie historique à l’Institut d’Histoire et de Géographie de l’université Laval sous la direction d’André Latreille, de Lyon et l’année suivante sous la direction de Pierre Deffontaine, en géographie humaine.

Le 17 octobre 1931, Charles-Marie Boissonnault épousait Germaine Casgrain, petite-fille, du côté maternel de l’honorable Alfred Mousseau, ancien premier ministre du Québec, et, du côté paternel de P. E. Casgrain (frère de l’historien Raymond Casgrain) historien et ex-député de l’Islet, au Québec. Charles-Marie et Germaine ont eu trois enfants : Charlotte, Germaine et Mireille.

À partir de 1940, Charles-Marie Boissonnault a travaillé comme publiciste au ministère de la Santé de la province de Québec. Il y a acquis une formation de démographe avec Paul Parrot, démographe officiel de la province de Québec. Il a fait une carrière journalistique au journal l’Événement comme chroniqueur judiciaire, secrétaire de rédaction et de publicité, directeur du supplément littéraire et scientifique et directeur des informations. Il a collaboré à l’éditorial sur les questions d’ordre général et sur les questions européennes. Il a également offert ses services aux journaux Le Soleil, Le Devoir, La Presse, ainsi que de nombreux magazines et revues canadiens-français.

Brodeur, Donat
Personne · 18-- - 1920

Brodeur, Donat. Avocat. [S.l., 18--] - [s.l.], 1920. Avocat à Ottawa. Marié à Marie-Louise Marmette, fille de Joseph Étienne Eugène Marmette et petite-fille de François-Xavier Garneau, 1892. Sources : Dossiers administratifs CRCCF; Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord, p. 946-947.

Burland, Miriam S.
Personne · 1902 - 1996-04-01

Miriam Burland est née en 1902 à Montréal, au Québec. Elle a fréquenté la Longueuil High School et a fait ses études en mathématiques et en physique à l’Université McGill. Après avoir obtenu son baccalauréat ès arts en 1926, elle s’est intéressée à l’astrophysique grâce à Vibert Douglas, un éminent astronome canadien. Mme Burland a intégré la division d’astrophysique de l’Observatoire fédéral en 1927, où sa principale responsabilité était la photométrie photoélectrique des céphéides au moyen d’un réfracteur de 38 cm. Elle a commencé à travailler sur les météores auprès de Malcolm Thomson en 1934, un intérêt qu’elle a maintenu pendant 20 ans. Encouragée par Peter Milman, un autre astronome qui a travaillé plus tard à l’Observatoire fédéral, elle a coordonné le travail d’observateurs et a fait la réduction de leurs données. Elle a été transférée à la division de sismologie pendant la Seconde Guerre mondiale. Au cours de sa carrière à l’Observatoire, elle a participé à trois importantes expéditions canadiennes d’observation d’éclipses solaires (1932, 1954 et 1962). Du milieu des années 1950 jusqu’à sa retraite, elle a été l’agente d’éducation et de relations publiques de l’Observatoire, ce qui comprenait la rédaction de rapports, l’animation de visites guidées et la réponse aux demandes d’information. Durant cette période, elle a également coordonné, avec Peter Milman, un programme d’observation des météores au Canada pour souligner l’Année géophysique internationale (1957-1958), et a été en charge du programme d’observation visuelle de météores du ministère des Mines et des Relevés Techniques et du Conseil national de recherches Canada. En 1960, elle était parmi les représentants de l’Observatoire fédéral qui ont assisté à l’inauguration de l’Observatoire fédéral de radioastrophysique en Colombie-Britannique. Pendant les années 1960, elle a siégé au Comité national du Canada de l’Union astronomique internationale. Miriam Burland a pris sa retraite de l’Observatoire le 22 septembre 1967. En 1974, le Musée national des sciences et de la technologie a acquis le télescope équatorial de 15 pouces avec lequel elle a travaillé, et le personnel du musée a continué de consulter Mme Burland sur des questions d’astronomie au fil des années.

De 1930 à 1933, elle a occupé le poste de secrétaire de la section d’Ottawa de la Société royale d’astronomie du Canada (SRAC), dont elle a ensuite été, de 1935 à 1941, vice-présidente, présidente puis présidente honoraire. Elle a en outre reçu le Prix de service de la SRAC en 1963. Mme Burland a régulièrement contribué au Journal de la Société royale d’astronomie du Canada ainsi qu’à sa section « À propos des auteurs » jusqu’à 1977. Elle a également été membre de l’American Astronomical Society et de la Société Astronomique de France.

Miriam Burland a aussi participé aux activités du club Zonta d’Ottawa, ayant été responsable du comité sur le logement et ayant occupé le poste de présidente en 1941. Mme Burland est décédée à Ottawa le 1er avril 1996.

Capolupo, Patrick, 1968-
Personne · 1968-

Patrick Capolupo est historien. Il a complété sa Maîtrise en histoire à l’Université de Montréal en 1995. Sa thèse s’intitule La perception des services secrets américains du militarisme italien, entre 1925 et 1941. Parmi ses projets professionnels, M. Capolupo a effectué des entrevues orales avec des anciens combattants qui ont tous été, à un certain moment dans leur carrière militaire, membres du Régiment de Maisonneuve. Il a aussi préparé un rapport historique pour la Direction histoire et patrimoine sur l’Opération Récupération qui a eu lieu lors de la tempête du verglas au Québec en janvier 1998.

Carlisle, David M.
Personne · 1936 -

David Murray Carlisle est né en 1936 à Grand Prairie, en Alberta. Il a étudié le génie électrique à l’Université de l’Alberta. Un été pendant ses études, il a travaillé à l’entreprise Canadian Protective Coating où il mesurait et traçait le flux d’électricité dans des oléoducs et gazoducs. Après avoir obtenu son diplôme, Carlisle a travaillé un autre été à la Canadian Protective Coating avant de partir pour effectuer un stage de trois ans à la Metropolitan-Vickers Electrical Company (Metrovicks) et pour suivre un programme d’études supérieures à l’Université de Manchester, au Royaume-Uni. À Metrovicks, il a rempli plusieurs fonctions, y compris au laboratoire informatique récemment doté du tout premier ordinateur commercial de l’entreprise à circuits entièrement composés de transistors. Il a travaillé sur un système AEI 1010 à grande échelle. Carlisle a également travaillé au bureau des ventes de Metrovicks. À l’Université de Manchester, il a appris à programmer sur l’ordinateur Ferranti Mercury de l’établissement.

Lors de son retour au Canada, en mai 1961, David Carlisle a commencé sa carrière à IBM en tant qu’ingénieur en systèmes informatiques stagiaire au moment même où l’entreprise a commencé à vendre ses ordinateurs 1401 (les premiers qui permettaient aux clients de créer aisément leurs propres programmes). Après plusieurs mois de formation, il a commencé à travailler comme ingénieur à la succursale d’Edmonton d’IBM; ses tâches étaient d’installer des ordinateurs 1401. Il a ensuite appris à installer et programmer les six gammes d’ordinateurs de traitement électronique des données (TED) d’IBM. Carlisle est passé au service des ventes en 1963. Il a été transféré au siège d’IBM Canada à Toronto, en 1964, où il est devenu gestionnaire de l’analyse commerciale. C’est à cette époque qu’IBM a commencé à retirer ses gammes d’ordinateurs de TED, les remplaçant par le System/360 qui permettait l’échange de logiciels (tous les systèmes pouvaient exécuter les mêmes programmes et lire les mêmes données). En 1966, il a reçu un prix d’IBM pour services exceptionnels, a été promu au poste de directeur de la mise en marché et est allé travailler à la succursale d’Ottawa. Là, il a participé à d’importants projets d’approvisionnement visant à informatiser des ministères fédéraux tels que Revenu Canada ainsi que des entreprises comme Recherches Bell-Northern ltée.

Carlisle a quitté IBM Canada pour se tourner vers les services informatiques en ligne; il a intégré la société AGT à Montréal en 1970, puis la société Datacrown en 1971, deux sociétés de services informatiques qui faisaient le traitement de données pour des clients afin qu’ils puissent passer à des ordinateurs de taille moyenne. Carlisle a été vice-président marketing à Datacrown jusqu’à son départ, à la fin de 1978, après la fusion de la société avec SDL. Infomart, une coentreprise formée de deux entreprises de presse (Torstar et Southam), a recruté Carlisle en tant que président-directeur général, en 1979. Infomart avait comme objectif de trouver une solution de publication assistée par ordinateur et de logiciel pour la recherche textuelle. L’entreprise a cependant conclu, en 1979, une entente visant la commercialisation du système vidéotex Télidon élaboré par le ministère fédéral responsable des communications en réaction aux systèmes mis en service au Royaume-Uni et en France. Au début des années 1980, Infomart se décrivait comme un opérateur de systèmes vidéotex, un fournisseur des systèmes Télidon « clé en main » et un fournisseur de services d’interrogation de bases de données. Dans le cadre de ses fonctions à Infomart, Calisle a été une figure clé dans la diffusion du système Télidon et de la technologie vidéotex au Canada et partout dans le monde. Toutefois, Torstar et Southam ont finalement refusé un accord qui aurait fait d’Infomart l’unique instrument pour commercialiser la technologie Télidon, notamment par la vente des biens de l’État de Télidon à l’entreprise. Torstar a commencé à réduire ses coûts en 1983, et bien qu’Infomart a continué de fonctionner à perte, elle a maintenu ses activités tant bien que mal tout en réduisant progressivement les activités relatives à vidéotex. David Carlisle a été congédié le 3 août 1983. Southam a acheté les actions de Torstar dans Infomart, et est plus tard devenue une entreprise de suivi des médias, puis a été vendue à la société Meltwater en 2017.

Après son départ d’Infomart, Carlisle a établi une société appelée Network Videotex Systems ltée qui a plus tard été rachetée par Acuna International inc. et qui fournissait des services-conseils en matière de systèmes vidéotex à de nombreuses entreprises en Amérique du Nord, qui a créé et vendu un nouveau système vidéotex de logiciel et serveur basé sur les ordinateurs personnels IBM, et qui a participé à la conception de neuf projets liés au système vidéotex. En 1997, David Murray Carlisle est entré chez Price Waterhouse Cooper où il a dirigé le projet informatique de passage à l’an 2000. Il a pris sa retraite après ce projet. Il a décrit ses expériences dans le monde naissant de l’informatique commerciale au Canada dans un mémoire intitulé Videotex America.

Carr-Harris, B.G., 1903-1942
Personne · 1903 - 1942-07-05

Né en 1903, Brian Gethryn Carr-Harris a fréquenté le Collège militaire royal (CMR) de 1920 à 1924. Son frère Redford a également étudié au CMR pendant les mêmes années; deux des huit frères Carr-Harris ont ainsi fait leurs études à ce Collège. Étudiants, Brian et Redford pratiquaient plusieurs sports, dont le hockey sur glace, le rugby, le football et la boxe. Les deux frères se sont enrôlés dans l’Aviation royale canadienne à la fin de leurs études, et se sont entraînés au Camp Borden. Redford Carr-Harris est décédé le 19 août 1925 dans un accident d’avion, alors qu’il effectuait une patrouille forestière, non loin du mile 185 sur le chemin du fer de la Baie d’Hudson. Il assurait alors le commandement de la station aérienne de Norway House, au Manitoba. Brian, de son côté, était toujours au Camp Borden à l’époque. L’année suivante, alors qu’il avait 24 ans, il a été affecté à l’expédition dans le détroit d’Hudson en tant que lieutenant d’aviation à la Base C. Son départ était d’Halifax, en juillet 1927; il est revenu en octobre 1928 à bord du CNSS Canadian Voyager. Au cours de l’expédition, il a piloté un aéronef Moth ainsi que trois des six Fokker Universal (immatriculés G-CAHE, G-CAHH et G-CAHI) utilisés pour la mission. Après l’expédition, il a été nommé officier en charge du détachement photo no 5. Il pilotait un Vickers Vedette, puis a été transféré à la station aérienne de Winnipeg en 1929. De 1933 à 1934, Brian Carr-Harris a suivi un cours préparatoire pour le Collège d’état-major de l’aviation royale canadienne. Après avoir réussi l’examen de qualification, il a suivi le cours, plus tard en 1934. En 1937, il a été nommé commandant de l’escadron de chasse no 1. À la fin de 1938, il a été désigné officier d’état-major du personnel au Commandement de l’entraînement aérien, à Toronto. Il était lieutenant-colonel d’aviation au moment de son décès, à l’âge de 39 ans, le 5 juillet 1942, dans un accident au lac Saint-Louis, au Québec, pendant un exercice d’entraînement pour la Seconde Guerre mondiale.

Castonguay, Jacques, 1926-
Personne · 1926-

Jacques Castonguay (1926-) a servi dans l’ARC et fut professeur à l’université. Né à Québec, il obtient un baccalauréat de l'Université Laval et, en 1960, il reçoit son doctorat en psychologie de l'Université de Montréal. De 1943 à 1945, il sert dans l'Armée canadienne avec le Corps royal canadien des transmissions. En 1958, il s'enrôle pour une deuxième fois dans l’ARC, avec la réserve, pour ensuite revenir avec la force régulière pendant neuf ans. Lorsqu'il prend sa retraite des Forces armées canadiennes en 1970, il a le grade de major. Jacques Castonguay a enseigné dans trois universités, dont le Collège militaire royal de Saint-Jean (1963-66/1970-89). Il a pris sa retraite définitive en 1989.

Chartier, Émile
Personne · 18 juin 1876-17 février 1963

Chartier, Émile. Critique littéraire et essayiste. Sherbrooke (Québec), 18 juin 1876 - Sherbrooke (Québec), 17 février 1963. Séminaire de Saint-Hyacinthe, études classiques; études théologiques, 1894-1899. Ordonné prêtre, 1899. Rome, doctorat en philosophie, 1904; doctorat en théologie, 1905. Paris-Sorbonne, licence ès lettres, 1906. Université de Montréal, doctorat ès lettres, 1936. Séminaire de Saint-Hyacinthe, professeur de rhétorique, 1894-1903; professeur de philosophie, 1907-1914. Université de Montréal, professeur et secrétaire général, 1914-1919; doyen de la Faculté des lettres et vice-recteur, 1914-1944. Membre : Société royale du Canada, 1916; Société des études grecques (France); Société historique de Montréal; Société canadienne de l'histoire de l'Église. Publications : Pages de combat, 1911. Collaboration à des périodiques, entre autres, L'Enseignement secondaire au Canada (qu'il a fondé), la Revue trimestrielle, la Revue canadienne (qu'il dirige de 1908 à 1923), la Revue littéraire d'Ottawa (qu'il dirige de 1910 à 1912), les Mémoires de la Société royale du Canada. Sources :Dictionnaire des auteurs de langues française en Amérique du Nord, p. 289; Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec, tome II, p. 810.

Coutard, Jérôme
Personne · fl.1992-2002

Jérôme Coutard a fait des études conjointes en histoire politique à l’Université du Maine (France) et à l’Université Laval (Québec), pour lesquelles il a obtenu une maîtrise (M.A.) en 1992. L’année suivante, il a reçu un diplôme d’études approfondies de l’Université du Maine. Le sujet de sa recherche porte sur les études stratégiques dans l’espace nord-atlantique. En 1999, il a obtenu un doctorat en histoire (PhD) de l’Université Laval. Son étude touchait aux valeurs, aux représentations collectives et à la culture politique. De 1999 à 2002, il a été chercheur postdoctoral et s’intéressait à l’histoire culturelle. Depuis 1998, il est responsable des cours obligatoires en Études internationales à l’Université Laval. En 2002, il ajoutait à sa charge la direction du projet Veille d’images, qui consiste à concevoir des veilles stratégiques d’images.